Décryptage et Revalorisation de L'Art de L’Écu, de La Chevalerie et du Haut Langage Poétique en Héraldique. Courtoisie, Discipline, Raffinement de La Conscience, état de Vigilance et Intention d'Unicité en La Fraternité d'un Nouveau Monde !

dimanche 15 juillet 2018

De La Solitude (3)


Blason de Siekierczyn (Basse-Silésie, Pologne)


Pensons-nous être notre commencement ? Quel est donc ce rendu Existant de nous ? Qui de la conscience connaît La Réalité de La Présence ? A partir de quel élément pouvons-nous nous dire Être ? Qui nous dit Être ? Qui nous dit Pensée ? Qui nous dit faire ? Qui nous dit nous interroger ? Qui nous fait Présence ? Qui nous fait Cohérence ? Qui nous fait cette singularité de nous ? Quel est le fil conducteur de notre spécificité ? Je te dirai que nous sommes notre propre fil conducteur. Nous sommes une infinité de possibilités au sein même d’une Forêt monumentale. Nous sommes notre propre labyrinthe. Nous sommes notre propre Reliance et nous sommes notre propre orientation. Une myriade de perplexités et une flèche file droit. Droit. Qui nous donne à La Vision ? Qui nous donne à La Re-connaissance ? Qui nous donne à la marche ? Quelle est donc cette marche pérégrinante qui est Le Prétexte de La Vision ? Ô Vie ! Abondance de La Compagnie, lors que ni « Tu », ni « Je » ne sont, et lors que La Vie est Lui comme Lui en Lui, en La Ronde permanente. De l’insouciance naît la gravité. De La Gravité naît la légèreté. De La Crucialité naît L’Atemporalité, fugacité de L’Interstice, Ouverture tournoyante en ce chapitrage des sept répétées. Assise en ce Trône de L’Axial. Le vent de l’intériorité soulève les monts et déploie L’Echo qui se donne en se remémorant les nouvelles du Tissage. Trame en cette Visibilité de Signes et Le Vivant de leur Prégnance. Élocution du Verbe qui est en Sa Lumière est La Sublimité du Compagnonnage. Mon Poète des effluves imaginales ! La Conscience soulève les voiles de L’Océan et est submergée par les affinités, lors que La Suprême Conscience rend compte des sphères de concomitances et de convergences. La Solitude s’unifie à tous les esprits qui en onde de ressemblance se parlent et se témoignent les affinités de L’Âme. Ô Cœur de L’Amour ! Toi, Le Centre vibratoire de l’intense Reliance, Ô Âmes ! Venez, courez et retrouvez les mains de nos cœurs aimants ! Le monde de La Transcendance s’est aplani devant les aspérités des différences et voit en toute Chose, La Toute-Possibilité des restaurations du Corps de L’Amitié. N’est en la solitude que l’être isolé de Sa Rayonnance et pourtant, pourtant, l’âme s’exile des illusions et des nues de l’incohérence. A toi, monde, je me suis heurtée, mais de ce heurt, la sincérité est mille fois éprouvée et mille fois s’affûte à L’Épée de La Vérité. Il n’est de solitude qu’au heurt des consciences qui n’ont plus de La Réalité que les gestes de la mécanicité. Pourtant, pourtant, bienheureuse l’âme exilée, bienheureuse de s’être laissée compénétrer par la nostalgie et le refus de la limitation du Vivant… Ô Suave trouble et suave hébétude, lors que l’âme s’extrait de la confusion ! Il n’est aucune solitude, mais Beauté de La Pérégrination, lors que Le Toucher subtil est une flèche bien avisée, blessant le cœur de l’éploré, et donnant enfin le sens à L’Exil.


Océan sans rivage

                   De La Solitude (1)          De La Solitude (2)

Se lit aussi sur Naissance et connaissance

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