Drapeau de Severny (Oblast de Moscou, Russie)
Te dirai-je ce que sont les épreuves qui d’exigence en crucialité, et qui de suspension exponentielle en ce cœur d’hébétude, te font dire : je ne sais, je ne sais ?
Même en fermant les yeux définitivement, il n’est aucune nuit sombre au sein du cœur pérégrinant. Lui est une Flèche qui vient de Son Aspiration, et Lui est le parcours qui se déploie au Silence de L’Indicible. Ne jamais crains que le bras se suspende en L’Amour qu’un cœur révèle en Sa Perle suintée de larmes. Sont-ce les nacres des joyaux dont l’étincelance n'est guère plus de ce monde ? Nulle éphémérité qui se crispe si ce n’est l’effet du juste instant, du juste Retour et… L’Éblouissement est grand des pâleurs de L’Aube lors que les chants écorchent la nuit qui ne jamais prend fin. Des lectures répétitives en cette Alchimie du Verbe et soudain, le Voyage est une Ode qui s’émerveille. Le Cœur est Le Centre même de La Solitude. Entends ce Lieu, Il est Son Secret effusif. Et prononce ces mots et vibre en Lui sans discontinuité, car en ces battements, la Larme est Or de L’Alchimie… Et recueille et bois en Son Discours bouillonnant de Sa Présence et laisse-toi compénétrer par Son Inspir-Expir. Il t’enveloppe et te soutient. Laisse-toi glisser sur les plissements de L’Onde et reçois bien en La Coupe que tes nuits et tes jours polissent des effluves de L’Ardeur. Il n’est donc qu’une solitude en ce cœur. Entends ! Il est à te rappeler les heures précieuses de chaque instant de ton errance. Ô Cœur répétitif qui s’incline en chaque palpitation et s’offre au sacrifice, lors qu’un Aigle s’empare de l’illusion et la lance au vent de l’imprécation. Tout se résorbe au Son de l’émouvante Résorption. Te dirai-je ce qui ne sait plus se dire, lors que les yeux se fondent en ce centre tournoyant ?
Voici qu’au sein du Chaos ordonné, régulé, concentré, en La Lumière dansante, les mantras sont en cet effet de la conscience – et le sais-tu ?- le cœur reçoit et devient brûlant de L’Orientation. Toi, au point de La Solitude, L’Origine, Le Vaisseau, glisse imperceptible aux mouvements hâtifs et sans reliance. Qu’est-ce donc que cette Reliance, parle-moi encore de cette effervescence au cœur du Silence en L’Oraison de L’Océan. N’es-tu pas parvenu au rivage sans fin de Celui qui devint Perle transsudée en ce Jaillissement de La Jacinthe ? Telle est La Vision d’un Temple que l’on sait être La Réalité d’une Reliance Théophanique. En Cercles concentriques, en La Matière Incréé et vivifiée de Son Verbe, Ô Corps, Ô Monde issu de Ta Volonté, soutenu par les incantations du Respir et Inspir valvaires et de L’Orbitage harmonique des ondes de La Reliance, point de solitude en cet Echo, en cet Echo, en cet Echo ! Intelligence qui fuse depuis les seuls et seuls phénomènes du Compagnonnage. Te conterai-je combien il n’est aucune solitude au sein du Monde Profusionnel ? Te conterai-je combien La Solitude est une multiplicité de Reliances en L’Illimité qui se compagne et se reconnaît ? Gratitude en La Lumière et douceur du Baiser de L’Amour en La Conscience. En Toi, tempêtes, ouragans, déserts, accalmies sont les Beautés de L’Intelligence ! Ni amertume, ni regret à L’Ombre de Ton Olivier, et réjouissance en L’Huile Bénie d’une chandelle. Au feu de Sa clarté, le cœur devient La Chair que l’on pétrit et se goûte au doux fruit d’un figuier fluvial. Est-il une Solitude, lors que Toi, en L’Abondance, Tu es Le Suprême Pérégrinant qui nous donnes à la conscience du mouvement providentiel et à l’harmonie de L’Observance ? Si L’Oiseau redescend, il touche légèrement le velours de l’Humus et y cueille La Célestielle Union, dont il peut parler. Il te dira comme les êtres se perdent en ne point se soumettant à leur Réalité, car il n’est de réalité que la leur, mais ils ne savent pas. Ils ne savent pas…
Je te conterai combien les consciences s’émeuvent et se distancent, puis reconnaissent, lors que l’émotion n’est plus voracité vaniteuse et ignorance qui s’aplatit en l’effacement de l’impermanence. Je te dirai comme La Présence ignore les futilités et entre en La Magie de La Tournoyance, en La Reliance de L’Absolu, Ô Absolu sans association, Toi en Toi, en La Seule force qui vient de la misère d’un mendiant orphelin !
Océan sans rivage
Se lit aussi sur Naissance et connaissance
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