Quand d’un regard naïf je contemple éloigné
L’horizon rougeoyant qui d’un bleuet se teinte,J’en omets que l’obscur, la nuit, avait gagné
Car tout parait si clair. Je n’ai plus une crainte !
Quand j’écoute longtemps les chansons des oiseaux,
Ebahi, mon cœur bat sur cette mélodie,
Ma bouche l’air butine et bruissent mes naseaux.
Je n’entends plus la ville, odieuse parodie !
Quand je sens son parfum la clairière apparaît.
La fraicheur de jasmin, souffle des chèvrefeuilles,
Embaume tout mon corps qui embrasse un arrêt
Sur l’odeur de ses seins ôtés des mortes feuilles !
Quand je goûte au gourmand gâteau qui m’engourdit
Les papilles, je suis projeté à la table
Au millier de saveurs du palais interdit,
En n’étant plus tordu par la faim insatiable !
Quand j’effleure sa peau par un de mes baisers,
Un frisson me traverse et je frôle l’extase
Puis m’endors dans ses bras les muscles apaisés.
Plus aucune douleur dans mon corps ne s’embrase !
Florian
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