Blason de Mackenheim (Bas-Rhin, Alsace)
L’Amour est fort de Sa Puissance, puisqu’Il est L’Origine. Il est tourmente incessante et rafraîchissement sous L’Arbre de L’Abondance. Vois Le Palmier des Fruits de La Patience et de La Vérité cruciale en La nudité du Désert – Et qu’est-ce donc que Le Désert ? Il est un ruisseau qui s’écoule au pied de L’Amante et chaque pas est Sa Demeure, là où le front se prosterne. Connais-tu L’Amour qui déchire toute imposture et fait briller Le Regard des feux de L’Incandescent Océan ? Connais-tu les Étreintes de L’Esprit Immaculé qui te serre tant que La Poigne de L’Origine se révèle en La Fidélité ? Connais-tu La Vérité de L’Amour qui laisse L’Amante bouleversée entre Safa et Marwa ? Quête incessante et soif inaltérée en cette perpétuelle Naissance. Connais-tu La Stabilité qui vibre tant et tant en Ce Noyau que Le Cœur tient à peine et voici la main posée qui parle et dit : pitié ! Pourtant, L’Amante tient La Main fermement et dit : reste encore ! Ta Puissance est à me pulvériser mille fois et mille fois je renais et je ris au vent : vois mon Amant qui dit Sois encore ! Comprends-tu la fougue victorieuse lors que La Parole flamboie des Rayons de La Proximité et connaît Le Secret des Aimants. L’Amour rencontre L’Amour et plie devant La Vérité. Qu’importe ! L’Âme dit : je n’ai pas su que Tu serais à m’enseigner et je n’ai rien tant cherché qu’à répondre à ton Appel. Évanouis-moi au Regard de Ton Regard ! As-tu vu comme rien ne résiste à L’Amour ? Qui donc connaît L’Amour ? Aux plus petites vagues, l’océan balbutie et soudain rencontre L’Océan. Qui peut s’allonger et perdre jusqu’à la raison ? Fuis d’ici et sur les Monts de Ton impétuosité, Le Verbe descend. L’Âme rit des ignorances du passé. Est-il une seule seconde sans Ta Réalité ? Ô Regard cinglant qui frappe si loin que Le Cœur dit : on m’a tué, on m’a tué ! Puis, Ô Merveille ! L’Amour ne meurt pas ! Il te fait entrer en L’Itinérance. Il te prend par La Main et te montre Le Chemin. S’il racle le fond de ton être, alors baisse la tête et dis : j’agrée.
Océan sans rivage
« Nous ferons de lui
un Signe pour les hommes ;
une miséricorde venue de nous.
Le décret est irrévocable. »
Elle devint enceinte de l’enfant
puis elle se retira avec lui dans un lieu éloigné.
Les douleurs la surprirent
auprès du tronc du palmier.
Elle dit :
« Malheur à moi !
Que ne suis-je déjà morte,
totalement oubliée ! »
L’enfant qui se trouvait à ses pieds l’appela :
« Ne t’attriste pas !
Ton Seigneur a fait jaillir un ruisseau à tes pieds.
Secoue vers toi le tronc du palmier ;
il fera tomber sur toi des dattes fraîches et mûres.
Mange donc et bois et que ton œil se réjouisse. »
(Coran, XIX, 21-26)
Blasons de Saint-Juste-Luzac (Charente-Maritime, Nouvelle-Aquitaine), de Kloštar Podravski (Croatie) et de Landser (Haut-Rhin, Alsace)
Lire aussi
Voir de même sur Naissance et connaissance
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire