Jésus et Marie, détail (vitrail, église de Kilmore, Écosse)
L’Amour a le goût des mille pièges, il est les rives de l’inévitable, il est les lèvres desséchées lors qu’elles se sont enivrées au seuil du grand désert, et il est la femme qui hurle au cri de la solitude, lors que son épée est le combat qu’elle mène sur les fracas de l’océan. L’Amour a le goût de l’hébétude expansive et des mille pièges de la dérive. Il est le fruit que l’on regarde sans raison, en ce précipice des monts qui cognent contre le corps des tortures tempétueuses, lors que L’Ailleurs devient les ronces de mille forêts que l’on traverse à La Lueur d’une Chandelle qui n’est plus de ce monde. Connais-tu le cœur jaloux des secrets de Sa Bien-Aimée ? C’est à L’Aube que L’Oiseau des fougues devient soudain Silence de La Plénitude, lors que le Soleil s’arrache du firmament et que La Lune embrasse Son Amant. Leur Noce est en une Alcôve où les confidences sont les douceurs que les aspérités ont renversé. L’Âme brave les dualités de La Séparation et s’écorche sur les limitations de La conscience. De ces effeuillements subtils, lors que le Calame grave au son de L’Oraison les mille mots de La Larme, voici les phrasées qui dansent sur le tapis de L’Intime et Il est à t’enseigner qu’il n’est rien qui n’est un étranger, ni un inconnu au Regard de L’Ami. C’est alors la fusion de L’Espace et du Temps et la nuit a ses crucialités de La Matrice. Ô Reviens, reviens ! Les flux de Ta Voix sont L’Echo qui courtisent le cœur de L’Amante. A Tes pieds est une Demeure et mes lèvres s’abreuvent de Ton Abondance. Les pieds de mon Sauveur, les lèvres unies à Ta Marche, Empreinte de mon itinérance, lors que Rien n’est en-dessous de Ta Seule Présence !
Océan sans rivage
Blason de Belá (Slovaquie)
Se lit aussi sur Naissance et connaissance
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Court article intitulé "Jésus et Marie : le vitrail de Kilmore", pour ceux que le sujet intéresse. Sur : http://marie-la-magdaleenne.over-blog.com/2018/03/jesus-et-marie.html
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