Décryptage et Revalorisation de L'Art de L’Écu, de La Chevalerie et du Haut Langage Poétique en Héraldique. Courtoisie, Discipline, Raffinement de La Conscience, état de Vigilance et Intention d'Unicité en La Fraternité d'un Nouveau Monde !

jeudi 25 juillet 2019

Efflorescence


Mon du clan Maruni Nanatsu Boshi (Japon)


                                               Nous sommes en Lui
                                               Nous sommes plein
                                               Nous sommes singuliers du Voyage
                                               Puis nous regardons ici et beaucoup plus loin
                                               Nous sommes les sept points cardinaux.
                                               Nous avançons et nous remontons
                                               Nous avançons et nous descendons
                                               Nous sommes Le Point de déploiement
                                               Nous sommes L’Élocution vibrante
                                               Nous voyons et tournoyons
                                               Il n’est Rien autre que Présence
                                               Efflorescence des Sens et Vacuité du Silence.



Es-tu prêt à vivre ce qui n’est plus projection mais vide de toi, aux confins des terres, aux confins des mers ? Es-tu prêt à me donner la main et voguer en L’Indicible, lors qu’en La Solitude extrême, le fracas de l’illusion submerge le corps et l’étourdit de ténèbres ? Es-tu prêt à vivre les réalités abyssales du Chaos, lors que ta foi est éprouvée par les vertiges de ce que tu croyais être la connaissance ? Es-tu prêt à voir s’effondrer les idoles et les effigies de tes stratégies diverses ? Es-tu prêt à ne plus rien savoir en ces entre-mondes lors que la Réalité devient L’Enseignante ? Le Cœur était par La Main du Maître soutenu aux sept points cardinaux et Le Souffle ouvrait large cette poitrine des effluves de L’Éden, puis ruisselaient mille rosées du Jardin, lors que les anges tenaient mon corps fébrile, soumis aux secousses de La Terre ivre. Je me suis agenouillée aux tréfonds de la nuit et si la douleur était intense, L’Amour était l’unique Réalité. C’est là que je vis depuis L’Éternité, en Son Verbe auquel je bois sans compter. Suis-je, lors que Lui seul est ?

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