Le maréchal-ferrant le plus habile au monde
Est ce petit oiseau que des auteurs divers
Nous ont jadis décrit, qui parcourt l’univers
Pour parer les sabots des juments vagabondes.
Traversant le village et la forêt profonde,
N’interrompant ses pas que pour battre le fer,
Il ne craignit jamais de traverser la mer
Pour gagner les terroirs où les chevaux abondent.
Or, c’est d’oiseaux normaux, cependant, qu’il est né ;
Jamais de forgeron dans sa vaste famille
Dont il fut le premier artisan forcené.
La pie est attirée par le métal qui brille
Et d’autres emplumés sont de grands voyageurs ;
Il fut seul à choisir cet étrange labeur.
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