Armoiries de Malaquin le Gallois, chevalier de la Table Ronde
(dessinée par Dissortat, blog Los Caballeros de la Tabla Rondonda)
Échappé ! Lors qu’échappé, nous l’avons
toujours été en ce Regard qui nous prenait en otage. Comme sont belles
ces deux perles, parfois brunies par les profondeurs du Lointain ! Comme
sont belles ces prunelles d’intenses vivances dont Il est La Rencontre !
Nous sommes ces déploiements inattendus, perfectibles en leurs
apparentes imperfections. Nous sommes cette hébétude rejoignant l’infini
Rivage. Le Cœur recèle L’Essence et avec toutes choses, n’en excluant
aucune, nous marchons sans discontinuité et veuille, Ô mon Âme, veuille
cueillir La Rosée empourprée de Lumière et veuille suinter des
vibrations de L’Amour pur ! Quand Le Corps rayonne d’une seule seconde
de Ta Révérence, le monde entier change comme il ne s’est jamais
absenté.
Je l’ai su, il y a bien longtemps, se disait le chevalier, je
l’ai su de ne l’avoir jamais oublié, lors même que la nostalgie
incendiait mes entrailles, et mon cœur entier cherchait comme un fou ce
qui l’appelait depuis les réalités d’une autre vie. En allant, j’allais
en ce par-delà sans relâche, me concentrant en cette unité de l’unique
orientation. Lorsque Le Roi nous mande, nous ne pouvons ni plus nous y
soustraire, ni non plus être comme cela n’étant pas. Je l’ai toujours su
en mes maints balbutiements, en mes trébuchements sur les limites
temporelles. Soudain, je savais comme ne l’ayant jamais su, comme le
retrouvant en cette exaltation originelle, ondes poursuivant mon propre
corps devenu La Coupe de Son Appel. La Lumière est L’Amour qui te
transporte en L’Accord de Ta Réalité. Quand même mille maux s’y
révèlent, qu’importe, Le Chemin est déjà tracé que les pas retrouvent en
L’Aube du Regard virginal et ici, ni Rien ne s’efface, ni Rien n’est
condamné, mais La Rose au Cœur de L’Amant est un Pouls qui bat au rythme
de L’Éternité et quand même le corps se repose, Le corps aussi trépasse
de n’avoir jamais veillé, comme si Le Rêve était l’incarnation de
L’Essence en ce Périple de L’Aimé.
La Reliance est le prodigieux arrêt, lors
que les mondes s’effacent, aussitôt mille renaissent en leur étrangeté,
en leur étonnement. Le Chevalier sut que La Quête est à toujours
commencer. C’est en La Connaissance que Le Nouveau Monde renaît. Non
plus des cendres, mais bien des braises que l’on tient fermement dans la
main comme une Épée d’où La Lumière jaillit et donne au visage du
Contemplé.
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