
Au milieu d’une forêt Émeraude, sertie du grand Diadème 
Des pas légers, enfantins, dans la brume d’un matin 
Le regard surprend dans le soupir des branchages, un Écrin 
Au creux de la main, délicatement, les lèvres murmurent: je t’aime 
Puis soudain dévoile le récit d’une Merveille 
Une fiancée parée de mille lumières, attendait son Roi, 
Chaque nuit, en secret, sortait et scrutait la Lune, sa parure 
Un Chant sibyllin accompagnait son émoi 
Les veillées prolongées offrent un monde qui semble obscur 
Pourtant, quel Mystère, la nuit vit apparaître Le Souverain 
La Dame reconnut le médecin et le remède à sa langueur 
Le Trésor d’une Vie, douce nostalgie, Ô Bonheur 
Roi qui inspire vénération, suscite Contemplation, Destin 
Ô œil qui se réjouit, et sait où se reposer 
Regard, Ô Regard, se satisfait dans la Proximité 
Comment se détacher du Bien-Aimé? 
Comment voir un autre que Toi, quand Toi, Tu es Roi 
Dans l’hiver qui s’annonce, un Palais abrite la Dame 
Elle est à ses Pieds et contemple chaque saison en LUI 
Car ni espace, ni temps ne séparent ceux qui s’aiment dans la nuit 
Le Jour est perpétuel, Soleil et Lune, Ô mon Âme 
Les Amants se cherchent et se trouvent tout à la Fois 
Combien de vies et de retours possibles en cette Création 
Combien de soupirs, d’ardents désirs en cette Adoration 
Chaque seconde est un souffle suspendu aux lèvres du Roi 
Ce monde prétexte pour dire encore TOI.
Océan sans rivage
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Divisé en chevron de sinople et de sable, au chevron d’argent brochant sur la partition, sommé de deux rameaux de charme adossés de même, fruités d’or, unis au chevron, ce dernier accompagné en pointe d’un soleil non figuré de douze rais d’or, son disque partiellement bordé d’un croissant d’argent tourné en bande.
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