![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBrefwVxgrhSjRmBvOuqQ4iJreNChJmXKg-99vi2c1uC0SHJ-ECvSt2s6OnPDQwLDYpFujYCRAxxZnodbpu40qvc1NlIeCDlnTMFG04xMcFuuU22WBMlioo7EykCVtL8oCvUMWsW1FI2IN/s320/Blason_de_la_ville_de_Lapoutroie_%252868%2529.png)
Ce matin-là, Gente Oie traînait sa langueur
À travers une campagne d'infinie tristesse.
Le temps lui paraissait s'étirer en longueur,
Lors même que tout lui semblait frappé d'étroitesse.
L'absence de Gente Poule pesait sur son cœur.
« Las ! ma bonne Amie, quand reviendrez-vous, chère Âme ?
Moi qui buvais vos mots comme l'on boit une liqueur,
Me voici à errer comme sur la scène d'un drame !
Parfois me saisit l'irrépressible envie
De vous aller rejoindre car sans vous, la vie
M'est proprement insupportable ; c'est peu dire !
J'aimais vous ouïr parler de Dieu et de Son Ciel ;
Je voyais couler partout le lait et le miel !
Même les petits cailloux étaient à resplendir ! »
Marc
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire