Composition de l'auteur
L’ambicoq-hirondelle est l’oiseau de Narcisse ;
La flèche du chasseur ne saurait le toucher.
Au tiède poulailler, il n’est pas attaché,
Mais il peut méditer sur un arbre propice.
Sur lui fut un pinard biennfaisant épanché
Dont il but un godet, ce n’était que justice.
Des insectes gloutons l’épargne le supplice ;
Il mange les poissons qu’il parvient à pêcher.
Ô qui pourra chanter ta valeur nonpareille,
Qui donc te décrira, fabuleuse merveille ?
Ceux qui l’ont déjà fait, que leur pouvoir est fort !
Par ta méditation, que mon âme a suivie,
Je sais que tu as su apprivoiser la mort :
Car même ta vieillesse est un trésor de vie.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire