Il est une Science qui vient de L'Intérieur, et pourtant qui relève d'une Mémoire Cosmique, d'une Mémoire Atemporelle. Je pourrais dire "poussière d'étoiles" et pourtant, je ne parle que de L'Esprit qui est Le Véhicule de ce qui s'achemine depuis La Lumière vers La Lumière. La Lumière connaît Le Chemin pour aller vers La Lumière. Cette certitude procède d'une Intention première. C'est en Elle que tout réside. Celui qui prononce des vœux, le sait, d'une vie entière, ce par quoi il s'achemine. La Beauté est en cette éclosion multiple, et l'on sait qu'en plongeant, il est simultanément un monde qui jaillit. L'Esprit n'a point de limites. Il n'est point non plus à s'étourdir. Il a suivi un signe, puis un autre et a constamment pris le temps de la maturation. Ce que les yeux observent le relie aussitôt à La Connaissance, comme un Arbre à Sa Racine. Les chambres que visitent L'Esprit, sont coextensives en permanence, visitables à loisir. Les Voies de l'Impénétrable ne sont en aucune manière à se heurter au Tout Possible. Une Idée jaillissante est une idée qui vient du monde de L'Incréé, et donc du Créé en Sa Descente. Elle n'est pas non plus Adventice, et en Sa Spontanéité Unique, Elle est à L'Origine même de La Création. Lors qu'une idée jaillit, elle trouve son couloir et circule jusqu'à ce qu'Elle entre en Sa Demeure. La Conscience est alors perception de La Vision et s'unifie au sens. J'ai vu se concrétiser la pensée comme une Matière rendue intelligible et je me suis trouvée en L'Hébétude. Plus je prends Le Temps et plus je suis en cet Arrêt qui me donne Le Hors-Temps. La Pensée est à la fois fulgurance, mais aussi une semence de mondes exponentiels. Il n'est pas un seul Lotus, mais une infinitude de Lotus. Il n'est pas un Seul Voyage, mais une infinitude de Voyages. Chacune ouvre une Porte. J'ai appris à entrer et à sortir sans ne jamais quitter. Chaque Voie est un véritable arrêt et donc une Éternité. Ce sont des Berceaux de mondes qui s'offrent à mon Regard et je sais que j'y reviendrai avec une acuité telle, que je sais que je ne les ai jamais quittés. Je n'ai jamais cherché. Je témoigne solennellement que je ne connaissais absolument rien. Pourtant, je témoigne aussi que ce qui s'ouvre à mon entendement, non seulement me dépasse mais m'est simultanément familier, intime. Chaque Pays qui s'offre est une Réalité qui me rend en cette contemplation d'Amour. Les Vibrations sont telles que je me laisse agir totalement. C'est au bout de mes doigts que mon esprit s'accroche, puis je transcris cette Merveille qui est incessamment La Réponse à toutes mes questions. Je témoigne que Dieu de La Miséricorde est Généreux. Sa Bonté abondante est Une Preuve à Elle-Seule de La Source. Je ne suis à rien m'approprier. Je ne le puis. Je n'ai pas à ma connaissance cette aptitude d'actionner Cela. Néanmoins, je restitue ce qui m'est donné. La Beauté et La Majesté Divine sont à peine à se laisser apercevoir. Elles sont en Leur Immuabilité, et en Leur Éternité à se révéler.
La Verdeur de L'Abondance, La Fécondité procèdent d'une Source qui vient directement des Connaissances Primordiales, aujourd'hui Réalité Abreuvante et inépuisable conformément au Décret de Sa Seigneurie. Tout est à éclore simultanément en Une Majestueuse Vénusté, L'Eden de L'Âme, les puretés virginales d'un Monde Nouveau. Le Cœur recèle ce Royaume. Lors que Le Cœur naît en Sa Seconde naissance, alors, les Royaumes entrent en Leur Infinitude. Ils se réservent en Leur Perpétuité Créationnelle. Ils déploient la Géographie structurelle des Univers Possibles. Là où l'homme se fige en la mécanicité, L'Esprit poursuit Sa Relation Réelle au Monde Divin et du Tout Possible. La Confusion est Grande et a pour but de dévier les hommes de leur Devenir. La Souveraineté n'est pas la loi matérielle, ni même la fausseté de L'Abondance surfaite de superficialité. L'Abondance vient de cette Fécondité à naître en son intériorité. L'Abondance vient de cette élégance et de cette Révérence que l'on doit à La Vie, au Vivant qui étend Ses Deux Mains en La Largesse incommensurable. Le sage sait qu'il n'a besoin de personne, ni qu'on le suive. Il est semblable au Soleil qui rayonne. Il est semblable au petit ruisseau d'eau vive. Il est telle la fourmi que l'on ne voit plus et même le caillou est son étrange refuge. Le Sage est ce cheminant qui palpe l'impalpable et qui aime. Rien d'autre n'est en Son Cœur que ce Sourire d'Amour. Que ferait-il d'autre que d'aimer ? L'Amour est Sa Marche, L'Amour est Son Respir et Son Expir. L'Amour est Sa Demeure, Sa Vie et Sa Mort. Chaque jour et chaque Nuit, L'Amour est son lit. Il n'a pas d'autre linceul. La Vie et La Mort se fusionnent en cette Réalité qu'est L'Amour. Voici L'Abondance ! Telle est La Profusion qui procède de cette Connaissance Primordiale. C'est d'Elle que descendent ces ouvertures.
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