Blason de Tlučná
(Tchéquie)
Ma
chère Mado, je la ferai court, ce soir. Après avoir vu un petit
documentaire sur l'état désastreux de la petite paysannerie (pour
ce qu'il en reste), je n'ai pu m'interdire cette petite réflexion.
Tout, venant de cette société, donne la nausée, jusqu'à
l’écœurement ; chaque jour nous révèle son lot
d'iniquités. Je pense que ce monde est perdue car les consciences
sont scellées. Ses vibrations sont désormais si basses qu'il attire
les entités les moins évoluées de la galaxie. Pour s'en
convaincre, il n'est qu'à constater l'état de lieux.
As-tu
relevé combien les métiers utiles
Sont
souvent, d'entre tous, les moins rémunérés
Et
que plus d'un emploi, parfaitement futile,
(On
fâcherait plus d'un à les énumérer)
Semble
payé en fonction de l'incompétence
Dont
il faut faire montre pour le bien conserver ?
D'où
crois-tu, par exemple, que vienne l'impotence
De
l'administration qui donne à s'énerver ?
Des
petits tâcherons que l'on paye au lance-pierre
Et
qui n'ont pas même de quoi remplir leur soupière ?
La
réponse est dans la question, assurément.
C'est
à cela, n'est-ce pas, que servent les hautes études :
À
ne plus avoir du lendemain l'inquiétude
Et
toucher plus que son dû, avec supplément.
Le
Spectre à trois faces
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