Décryptage et Revalorisation de L'Art de L’Écu, de La Chevalerie et du Haut Langage Poétique en Héraldique. Courtoisie, Discipline, Raffinement de La Conscience, état de Vigilance et Intention d'Unicité en La Fraternité d'un Nouveau Monde !

jeudi 13 juin 2019

Histoire d’un frère et d’une sœur (9)


Il est un crépuscule dont Le Soleil est sans fin à caresser l’horizon, lors que du Temps, nous enfilons, non pas les souvenirs, mais bien les perles de La Présence et il me plait, mon frère, de t’offrir cette quintessence, lors que Le Cœur est en Lui, détention suprême. Tu nous as donné à rire de nombreuses fois, lors que ton propre rire retentissait en L’Écho du précédent. Il s’agissait vraisemblablement d’une cascade et je l’entends encore rutiler de joie.


Blason de Drienov (Slovaquie)


Je n’ai écarté aucune possibilité et c’est non pas en la pensée, mais au creux de La Main ardente que se posent les lèvres de la fraternité. Je n’ai éludé aucun des moments qui s’offraient en Ton Jaillissement : temps suspendu, fragmenté, temps interrompu, temps relié, temps du Hors-Temps. Comme la poussière des villes est terne, lourde et affligeante de négation. Comme l’effervescence se vient heurter incessamment le vide, le voulant le camoufler de vertiges fantomatiques. Mais, il s’agit bien pourtant de cette poussière mordante, qui nous rappelle à la vie, inoculée des troubles de toutes sortes, élargissant les lumières de la fraternité, mais plus encore, nous laissant hébétée. Mon frère, le sentier est de poussière d’or, et l’âme s’élève aux frémissements des branchages, lors qu’au silence de la solitude, l’enfant est soudain suspendu par le mouvement. Ô subtil mouvement, subtil et presque imperceptible ! Il n’est aucune interruption en l’innocence des yeux, épousant chaque balancement d’un Hors-Temps et c’est bien là, oui, là, que « je » sait. Il n’est plus ni père, ni mère, ni frères, ni sœurs, mais Le Rendez-vous sauvage et Ô mon frère, nous nous retrouvons et je tends les mains vers toi. Je suis sans crainte, en me glissant dans le délicieux plumage de L’Oie Marguerite et je ne bouge plus, craignant qu’un rien ne vienne rompre le doux sortilège. Et je chante à tue-tête dans la nuit de l’hiver, car les étoiles me donnent ce vertige. Je me fonds en la nuit, amoureuse du Ciel. Quelques enfants me suivent et se mettent à chanter. Clameur ! Ô Spontanéité ! Ô Joie ! Dès mon plus jeune âge, j’enroulais à mes doigts l’exaltation, Amour vaste qui se refusait à cogner à aucune espèce de réduction. Océan ! Océan ! Océan ! Lune éclatante que je caresse et retiens un moment sur mon cœur. Le Soleil m’intrigue et au balancement des majestueux peupliers, je ne sais plus qui est qui. Nos têtes se sont touchés, penchés que nous étions sur des textes parallèles, et nous plongions dans la concrétude qui ne donne ni son nom, ni son origine, lors que bien plus tard, j’embrasse la fleur de l’églantine et que je m’émerveille longuement des abeilles qui la butine. Nous restons durant des heures, fascinés par les boutons de fleurs sauvages. Les genêts annoncent l’été florissant tandis que les herbes folles autour des champs de blé, ces fétuques, nous frôlent nos petites chevilles. Ne t’ai-je pas dit : j’ai six ans ? Ne t’ai-je pas dit : Je t’ai toujours attendu ? Nous avons marché, si proche en nous pensant si loin et nous levions à l’unissons le même regard, nourrissant le même esprit. Je t’ai appelé « Homme », et je sentais l’odeur, ce parfum qui nous dévoile tant de choses. Nous n’avons pas couru comme des fous sur les chemins de campagne, ni avons lu tous ces livres, ni veiller tard dans la nuit en vain. Nous n’avons pas répondu à L’Appel, ni ne nous sommes laissés impacter par les questions en vain. Or, qu’est-ce donc que cet Appel si ce n’est celui de l’âme et qu’est-ce donc que L’Âme si ce n’est L’Amour ? …


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