Si rien n'est chose-en-soi, rien n'existe par soi-même ni pour soi-même.
Ce qui n'est pas son propre commencement ne peut-être sa propre fin.
Dès lors, rien n'est voué à la finitude, quand même son existenciation revêt une forme éphémère. L'impermanence manifeste justement cette non-finitude.
L'unicité transitoire de la forme s'inscrit dans un ordre de relativité qui régit les modes relationnels dans une sphère existentielle donnée, au sein de laquelle opère un dessein d'évolution, au travers de processus d'échanges, d'assimilations, de métabolismes, de transformations, de transmutations et, finalement, de métamorphoses, d'un par delà de la forme qui sert de véhicule à une substance migrante ou pérégrinante appelée âme (le souffle vital originel), ou esprit (souffle vital ou principe de vie) ou encore entité (ce qui constitue l'essence d'une chose et donc son irréductible unicité), trois mots quasi synonymiques qui font souvent confusion et différenciés à tort car ils désignent de fait la même chose.
L'ego est la force de cohésion de la forme (qui peut être multiple et dont les différents plans s'interpénètrent) qui sert de véhicule à l'âme, le temps de son parcours dans le monde. Mais il n'a aucune réalité propre, quand même il sert de support identitaire transitoire qui se voudrait pérenniser.
Discontinuité et impermanence
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