Composition de l'auteur (d'après le blason de Kiili en Estonie)
La libellule chasse à la fin du printemps,
Je suis émerveillé par sa noble apparence ;
Je la vois survolant ce ruisselet de France,
Qui frôle la surface et s’y va reflétant.
Au bord de ce cours d’eau longuement méditant,
Le héron au long bec se nourrit d’espérance ;
Comme la libellule, il est plein d’assurance,
Il se tient sur la rive, il observe, il attend.
De ces deux prédateurs la quête n’est pas vaine,
Ils prendront du gibier bientôt, sans trop de peine ;
Il se rassasieront, et puis, ils s’en iront.
J’entends un peu plus loin le cri d’une corneille,
Un oiseau ténébreux qui dans l’ombrage veille ;
Quant à moi, j’aime aussi ce troisième larron.
Cochonfucius
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