Une causerie de Frère Eugène
Blason de Saint-Nicolas-d'Aliermont (Seine-Maritime, Normandie)
De gueules à la crosse d’argent accostée à dextre d’un
sablier d’or et à senestre d’une roue dentée du même.
Penser que si l'on disparaissait à l'instant,
Cela n'inspirerait que de l'indifférence,
Le monde continuant de tourner tout autant,
Sans changer de son orbite la circonférence,
Quelques rares personnes de l'entourage exceptées,
Ne manque pas de nous renvoyer à l'Écclésiaste
Dont les dures sentences nous pourraient déconcerter
Et qu'à bien lire peu de gens seraient enthousiastes.
J'en ai fait, il est vrai, mon livre de chevet ;
Rien tant ne décoiffe l'ego, ni ne le dévêt !
Mais rien n'est plus libératoire, en vérité,
Que d'être détaché du fruit de ses actions,
De n'en tirer ni profit, ni satisfaction.
« Vanité des vanités, tout est vanité. »
Frère Eugène
De gueules à la crosse d’argent accostée à dextre d’un
sablier d’or et à senestre d’une roue dentée du même.
Penser que si l'on disparaissait à l'instant,
Cela n'inspirerait que de l'indifférence,
Le monde continuant de tourner tout autant,
Sans changer de son orbite la circonférence,
Quelques rares personnes de l'entourage exceptées,
Ne manque pas de nous renvoyer à l'Écclésiaste
Dont les dures sentences nous pourraient déconcerter
Et qu'à bien lire peu de gens seraient enthousiastes.
J'en ai fait, il est vrai, mon livre de chevet ;
Rien tant ne décoiffe l'ego, ni ne le dévêt !
Mais rien n'est plus libératoire, en vérité,
Que d'être détaché du fruit de ses actions,
De n'en tirer ni profit, ni satisfaction.
« Vanité des vanités, tout est vanité. »
Frère Eugène
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