Blason de la commune d'Arcey (Doubs, Franche-Comté)
(dessiné par N. Vernot - 2016)
D’azur semé de billettes d’or, au lion couronné de même armé et lampassé de gueules, mouvant d’un brasier de même et brandissant une épée d’argent, brochant sur le semé, au chef nuagé de trois pièces d’azur, chargé d’une rose de gueules boutonnée d’or et rayonnante de seize pièces de même, paraissant dissiper une nuée d’argent posée en bordure et mouvant des bords du chef.
Mes yeux sont en alerte; ils fouillent le soir avec une peine tourmentée... Les souvenirs sanglotent dans l'attente de l'aube.
J'aimerais le monde, j'aimerais les cieux resplendissants, et non le râle pénible du sang qui s'enfuit, d'un trou béant et glauque, des fissures du mensonge atroce de la vie...
Il ne faut pas que j'entende le sifflement âpre des condamnés, il ne faut pas...
Si l'on pouvait, comme dans les contes verser du coton sur les plaines du monde entier, si l'on pouvait assourdir l'écho...
Un jour, un visage m'est apparu.
Son regard s'étirait à l'infini, et je pouvais difficilement apercevoir l'iris de ses yeux, tant la pâleur de l'image m'avait impressionnée.
Je crois que j'en suis de suite tombée amoureuse.
Seulement ce visage n'est qu'un pur rêve, et il s'évanouit.
Je l'aime pourtant, comme une réalité, car il est réel.
Je sais qu'un jour, je le verrais pour de bon.
Il en est ainsi des choses.
J'aspire à un monde qui ne saigne pas.
Ce visage est d'une beauté surprenante, et, j'aime à m'en souvenir.
Si la nuit est profonde, ce visage est l'Âme de la nuit, sans aucun doute.
Me voilà à repenser à ma lune chérie et à son image flottante.
La pluie règne sur les toits, la vie s'égoutte peu à peu, sans que je sache vraiment où elle veuille partir.
Partir, comme j'aimerais partir, ne plus être.
Ou être en une contrée lointaine et idyllique.
Le sais-je réellement ?
L'Eau s'écoule et je suis à souhaiter son parcours.
L'horizon n'est plus qu'une ligne ondulante. Je ne peux la suivre sans vouloir soudain m'arrêter.
Si ces yeux sont profonds comme la nuit, c'est que son âme est une ombre de joie éteinte, enfouie dans la terre, telle une racine...
Ses lèvres sont une caresse dont le souffle chaud m'enivre divinement : je l'aime... Et les larmes flamboyantes se déversent dans une mer agitée et meurtrière... J'ai si peur.
Ma pensée tremble dans une solitude sauvage et indicible.
Les étoiles miroitent au dessus de l'enfer éternel.
Si les enfants pleurent, je tuerais ceux qui les font souffrir injustement. Je sens que je crierai, mes poumons éclateront et je mourrai avec eux.
Si les enfants pleurent, les hommes sont des monstres.
On trahit le cœur innocent des pauvres, on tue à jamais le sourire d'un être.
Je veux le monde, non pas la boue de cadavres et tous ces sourires déchirés.
Ô ma lune, je glisse dans la pénombre de l'existence, mais je t'aime !
Si le visage me parle, alors je serais si émue, si bouleversée...
La nuit balbutie des douleurs inconsolables, des serrures en lambeaux, des murmures curieux.
J'ai peur !
Je voudrai être ailleurs, loin d'ici.
Mais être loin, c'est accepter, c'est renoncer...
Hier est fini, si différent de cette nuit farouche.
J'aimais ma lune et jouais avec elle, me moquant un peu des autres, désirant rompre avec les habitudes du jour.
Mais hier est fini, et plus jamais, je ne penserai à mon amour comme avant...
Plus de fleurs embaumantes, plus d'envolées inachevées...
Plus de chevauchées galantes avec ma belle et douce lune.
Je l'aime pourtant !
Des enfants meurent...
Mes yeux sont en alerte; ils fouillent le soir avec une peine tourmentée... Les souvenirs sanglotent dans l'attente de l'aube.
J'aimerais le monde, j'aimerais les cieux resplendissants, et non le râle pénible du sang qui s'enfuit, d'un trou béant et glauque, des fissures du mensonge atroce de la vie...
Il ne faut pas que j'entende le sifflement âpre des condamnés, il ne faut pas...
Si l'on pouvait, comme dans les contes verser du coton sur les plaines du monde entier, si l'on pouvait assourdir l'écho...
Un jour, un visage m'est apparu.
Son regard s'étirait à l'infini, et je pouvais difficilement apercevoir l'iris de ses yeux, tant la pâleur de l'image m'avait impressionnée.
Je crois que j'en suis de suite tombée amoureuse.
Seulement ce visage n'est qu'un pur rêve, et il s'évanouit.
Je l'aime pourtant, comme une réalité, car il est réel.
Je sais qu'un jour, je le verrais pour de bon.
Il en est ainsi des choses.
J'aspire à un monde qui ne saigne pas.
Ce visage est d'une beauté surprenante, et, j'aime à m'en souvenir.
Si la nuit est profonde, ce visage est l'Âme de la nuit, sans aucun doute.
Me voilà à repenser à ma lune chérie et à son image flottante.
La pluie règne sur les toits, la vie s'égoutte peu à peu, sans que je sache vraiment où elle veuille partir.
Partir, comme j'aimerais partir, ne plus être.
Ou être en une contrée lointaine et idyllique.
Le sais-je réellement ?
L'Eau s'écoule et je suis à souhaiter son parcours.
L'horizon n'est plus qu'une ligne ondulante. Je ne peux la suivre sans vouloir soudain m'arrêter.
Si ces yeux sont profonds comme la nuit, c'est que son âme est une ombre de joie éteinte, enfouie dans la terre, telle une racine...
Ses lèvres sont une caresse dont le souffle chaud m'enivre divinement : je l'aime... Et les larmes flamboyantes se déversent dans une mer agitée et meurtrière... J'ai si peur.
Ma pensée tremble dans une solitude sauvage et indicible.
Les étoiles miroitent au dessus de l'enfer éternel.
Si les enfants pleurent, je tuerais ceux qui les font souffrir injustement. Je sens que je crierai, mes poumons éclateront et je mourrai avec eux.
Si les enfants pleurent, les hommes sont des monstres.
On trahit le cœur innocent des pauvres, on tue à jamais le sourire d'un être.
Je veux le monde, non pas la boue de cadavres et tous ces sourires déchirés.
Ô ma lune, je glisse dans la pénombre de l'existence, mais je t'aime !
Si le visage me parle, alors je serais si émue, si bouleversée...
La nuit balbutie des douleurs inconsolables, des serrures en lambeaux, des murmures curieux.
J'ai peur !
Je voudrai être ailleurs, loin d'ici.
Mais être loin, c'est accepter, c'est renoncer...
Hier est fini, si différent de cette nuit farouche.
J'aimais ma lune et jouais avec elle, me moquant un peu des autres, désirant rompre avec les habitudes du jour.
Mais hier est fini, et plus jamais, je ne penserai à mon amour comme avant...
Plus de fleurs embaumantes, plus d'envolées inachevées...
Plus de chevauchées galantes avec ma belle et douce lune.
Je l'aime pourtant !
Des enfants meurent...
Océan sans rivage (Écrits de jeunesse)
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