Une causerie de Frère Eugène
Mes chers frères, le corps sans l'âme n'est qu'une coquille vide.
Tout est vain, sinon. Autant n'être qu'un caillou !
À quoi bon vivre quand c'est le néant qui préside !
Tisser du sens pour qu'à la fin il se dénoue
Apparaît aussi absurde que contradictoire.
Qu'aura servi d'exister s'il faut n'être plus ?
Il faut bien, pour se projeter, une trajectoire ;
Le contenant est-il son propre contenu ?
Qu'on me dise comment ce qui est peut cesser d'être.
De quel point d'origine sommes-nous les hologrammes ?
Et d'où vient qu'ils suivent, par inhérence, un programme ?
D'où vient le désir de ne pas disparaître ?
S'il n'est pas d'âme, que m'embarrassé-je de morale,
Lors que tout se vaudrait par son issue fatale !
Frère Eugène
Blason de Hamminkel (Rhénanie du Nord-Westphalie, Allemagne)
Mes chers frères, le corps sans l'âme n'est qu'une coquille vide.
Tout est vain, sinon. Autant n'être qu'un caillou !
À quoi bon vivre quand c'est le néant qui préside !
Tisser du sens pour qu'à la fin il se dénoue
Apparaît aussi absurde que contradictoire.
Qu'aura servi d'exister s'il faut n'être plus ?
Il faut bien, pour se projeter, une trajectoire ;
Le contenant est-il son propre contenu ?
Qu'on me dise comment ce qui est peut cesser d'être.
De quel point d'origine sommes-nous les hologrammes ?
Et d'où vient qu'ils suivent, par inhérence, un programme ?
D'où vient le désir de ne pas disparaître ?
S'il n'est pas d'âme, que m'embarrassé-je de morale,
Lors que tout se vaudrait par son issue fatale !
Frère Eugène
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire