Il n'existe rien de constant si ce n'est le changement. Bouddha
Rien n'est chose-en-soi, tout est composé ;
Or, ce qui est composé se décompose ;
Se pose, dès lors, le problème de l'identité.
Est-elle intrinsèque (étant par elle-même » et donc « en absolu ») ou extrinsèque (en relation à autre que soi, donc relative, sans définition ni valeur absolues) ?
Identité renvoie à ce qui est idem « le même ».
Le même que « Qui » ?
Tout est impermanent, rien ne dure, rien n'échappe au changement.
Rien n'est jamais pareil à soi-même. Tout change à tout instant. L'apparente continuité n'est que la nécessaire mais transitoire cohésion de la forme.
Changer signifie « faire autre », par extension « passer d'une forme à une autre » donc d'un ordre de manifestation à un autre.
L'identité n'est pas un absolu-en-soi.
Elle compose une forme transitoire mais elle est vide-en-soi. Sans substance propre.
Voici Sāriputra, forme est vacuité et vacuité est forme ;
forme n’est autre que vacuité, vacuité n’est autre que forme ;
là où il y a forme, il y a vacuité, là où il y a vacuité, il y a forme.
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