Composition de l'auteur
D’un lion de sable usurpant l’apparence,
Un sphinx visite un cloître, en plein hiver.
Piéger un moine et le mettre en enfer,
Tel est son vœu, telle est son espérance.
Il en trouve un, de ceux qui parfois pensent
À la beauté de ce grand Univers,
À la douceur que porte parfois l’air,
Aux belles voix qu’on entend à distance.
– Moine, quittons ce palais de tourments ;
D’une vestale, en te faisant l’amant,
Tu gagneras les plaisirs les plus amples.
– Sphinx, dit le moine, es-tu vraiment si fin ?
De ces biens-là, tu n’en as jamais faim :
Faible orateur, qui ne prêche d’exemple.
Cochonfucius
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