Blason
de Bedheim (Thuringe, Allemagne) *
Ma
chère Mado, les jours se suivent en un copié-collé lithanique et
nauséeux, dois-je dire, qui met désormais en évidence la mécanique
sociétale de la parfaite termitière. Nous ne pensions pas voir cela
de notre vivant. Eh bien, nous en étions plus proche que nous
eussions pu le soupçonner. Un moment donné, les choses semblent
s'accélérer, une fois la ligne rouge franchie. Et c'est le cas.
Malheureusement, beaucoup n'ont pas encore réalisé le phénomène,
malgré les signes qui sautent à la figure et les marqueurs au moins
aussi visibles qu'un gyrophare en pleine nuit. Je me suis laissé dire que, soit
ils le font exprès, et c'est grave, soit ils sont réellement dupes,
et c'est gravissime car c'est à cause de cette masse plasmatique, apathique et
finalement abrutie que les forces obscures peuvent œuvrer librement et
légalement. Qui ne dit mot consent.
Le
monde se partage entre deux catégories :
Ceux
qui portent le masque, obéissants et dociles,
Illustrant
de fait leur propre allégorie, **
Tout
en faisant le lit de ce qui se profile ;
Ceux
qui ne le portent plus, sauf obligation.
Ces
derniers ne sont pas tous éclairés, sans doute,
Mais
ça allège quand même un peu les vibrations,
D'autant
que le Machin ne tenait pas la route.
L'hôpital
psychiatrique pour tous à ciel ouvert
Est
rendu possible quand tout est à l'envers.
Et
c'est bien notre temps où les valeurs s'inversent :
Le
bien qui devient un mal et le mal un bien,
Le
tout activé par le cerveau reptilien.
A-t-il
jamais été une époque plus perverse ?
Le
Spectre à trois faces
Au
cœur de l'Apocalypse
*
Sur ce blason, le dinosaure symbolise le cerveau reptilien de
l'individu massifié, décervelé et manipulé par les orgues
médiatiques, c'est-à-dire les officines de propagande du
« système ».
** En
quelque sorte et assez paradoxalement, les masques sont en train de
tomber. Quelle ironie !
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