Décryptage et Revalorisation de L'Art de L’Écu, de La Chevalerie et du Haut Langage Poétique en Héraldique. Courtoisie, Discipline, Raffinement de La Conscience, état de Vigilance et Intention d'Unicité en La Fraternité d'un Nouveau Monde !

lundi 2 avril 2018

La Voie du Samouraï : Livres 35 et 36


Mon du clan Shimabara Ogi

Livre 35

Être permanemment en La Haute Conscience tient du fait de Sa Seule Volonté, puisque c’est Elle-même qui est Le Tout Commencement en Sa Toute Réalité. Elle étend Une Main vigoureuse et nous tient fermement. Nous nous demandons pourquoi Cela est plutôt que Cela n’est pas. Néanmoins, tous, nous nous cherchons et nous nous heurtons à nos limitations. S’accomplir en cet ici-bas, c’est parvenir à saisir de l’intérieur, depuis cette étincelle de L’Origine qui ne cesse de nous interpeller, toutes les étapes du cheminement, d’en atteindre le plein discernement, de vivre en cette pluralité de l’Unicité retrouvée. Cela est notre réel devenir. Cela est Le But de l’existenciation. Nous sommes à nous le rappeler, constamment, d’une manière ou d’une autre, parce que nous sommes tous des frères. Parce que nous sommes encore loin de comprendre comment cela agit. En L’Unification, nous découvrons que rien n’est un mal en soi, ni même un bien, mais nous nous transformons et ouvrons les mondes du Tout Possible en fonction de notre recentrage ou bien nous nous enfermons du fait de notre éloignement du Centre Suprême. Tout ce que nous ne réalisons pas ici, nous le réaliserons tôt ou tard. Pourtant, l’enjeu est capital. Tout ce que le cœur reçoit est à se verser en sa plénitude. Il est une Toute Puissance qui écartèle la poitrine d’un faisceau de Lumière. Ainsi Le Soleil de L’Origine est visible en Sa Resplendissance. Mon maître me disait : Nous sommes tous des marcheurs mais nous ne sommes pas tous à le savoir. Nous avançons ou reculons au gré de nos choix et de nos fluctuations. Ces ondulations ne sont nullement blâmables dès lors que nous avons cette aspiration qui vient du plus profond de notre nature essentielle et que nous sommes à entendre. Lors, soumettons-nous à La Réalité, car de toutes les façons nous sommes soumis à toutes sortes de choses. Soumettons-nous au Vrai. Il ne sera jamais à nous égarer. L’on reconnaît l’état du marcheur par sa propension à s’émerveiller de la création. Or, voici que La Lumière s’esclaffe. « J’ai marché, a dit le promeneur, et je suis resté étonné. – Ton Aspiration ne t’a pas trompé, lui répondit-on. Elle te mène exactement là où tu dois aller. » Telle est La Joie du cheminant. Il sait que Cela est Vérité. Elle se promène en lui et lui se promène en Elle. Le cheminant éclate de rire au sein même de la douleur. Ô Samouraï, attache-toi en permanence à La Merveille. Ne te laisse jamais envahir par les fluctuations qui passent.


Mon du clan Tobi Houou

Livre 36

Tout ce que nous sommes à faire, faisons-le sans hâte et faisons-le bien ! Ô fils aimé, je sais que la fragilité est aussi une force. En elle est une sagesse qui nous donne à observer les hommes et la vie avec beaucoup d’attention. Nous ne sommes pas en ce déni de l’autre, mais plutôt à nous bien nous chercher pour mieux trouver L’Essentialité de tous. Sinon, rien n’aurait aucun sens. En niant la cohérence, l’homme se nie lui-même et fait montre d’une absurdité, au demeurant, bien mensongère. Le Prince se surprit à voir dans le creux de l’arbre des yeux grands ouverts. Il eut chaud au cœur du regard pénétrant de celui-ci. La servante alluma discrètement une lanterne et lui proposa une promenade dans les bois. Sans savoir pourquoi, il se trouva à marcher et à l’écouter en ce silence. Elle ne prononçait aucun mot, et pourtant, le sourire dont elle était à le gratifier lui disait des choses qu’il reconnaissait sans besoin de chercher à mieux comprendre. Tout était là, dans la magie du sentier, dans la complicité de L’Être. Tout semblait posséder des yeux et tout semblait délivrer une douceur incommensurable. La Nuit ne semblait pas s’achever et il se surprit à saisir la main de cette noble femme. « Tu es l’épouse de mon âme et tel est désormais le regard que j'ai en moi de toi. Tu es la perpétuelle fiancée d’une Aube nouvelle, et je ne saurais te voir autrement, toi qui me satisfais sans jamais que rien ne s’amenuise en mon cœur, toi qui me combles sans que jamais je ne sois rassasié. Les épines de ma douleur sont ôtées et pourtant je demeure en ma faim insatiable. Lune à l’éclat des rayons de mon aspiration, tu es plus douce que les soieries et plus profonde qu’un océan ! Je souffre, mais ne suis pas malheureux et mon cœur ne peut survivre à aucune de tes absences. Qui es-tu, Ô Âme ? – Je suis toi. – Je n’ai de cesse de fuir ce que je suis et tu me ramènes à moi ? – Non, Ô Prince. Je te ramène au Soi de Ta Réalité. – Que s’est-il passé pour que soudain, je sois à te rencontrer ? Qui t’a envoyé à moi ? – Tu es celui qui a pleuré ma présence, lors je suis venue à toi. Tes larmes ont fait pousser L’Arbre de La Sagesse ancestrale, et je suis tel l’oiseau qui se pose sur la branche. Je chante ta propre présence et je danse la joie de tes retrouvailles. »

© Océan sans rivage, La Voie du Samouraï


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