Drapeau du district d'Otradnensky (Russie)
Comme est beau de partir comme si nous n'avions plus de dettes, comme si sur le quai demeurait un cargo qui s'était empressé de prendre toutes ces marchandises que l'on avait amassées sans trop savoir quoi en faire. Au bout du compte, l'on part avec les poches vides. Ce sont les yeux qui volent au vent de La Rencontre. La Joie est grande et jamais nous ne nous défaisons de ce bonheur. Il est une ronde qui nous embrasse de son exultation et l'on se dit : toujours Cela est ainsi et jamais rien ne sera perdu. L'on se dit que les petites fleurs sur le rempart défient toutes les bienséances et s'occupent à l'embellissement de la vie. L'on s'étonne comme ces cœurs sont les fleurs qui butinent au Soleil leur coulée de miel. Elles sont leurs propres palpitantes oraisons. Le cœur a chaud des délicatesses et des fusionnements de L'Amour. Les petites fleurs s'émerveillent de la profusion du Soleil. Ce sont des rivières de chants de toutes les couleurs. L'Ivresse nous emporte en ce Firmament et nous dit que les nuages sont tantôt gris et tantôt blancs. Les enfants s'offrent à leurs tendres caresses et viennent en riant. « Dis, petit garçon, jeune chevalier, porte avec moi ces mille floraisons du cœur de notre présence. Courons, courons et contemplons l’allégresse des verts pâturages. Le ciel courtise les herbes farandoles. Ce sont au loin tous les nuages qui cavalent jusqu'aux montagnes. Dis, petit garçon : Le merle vogue dans l'air du printemps joyeux et valse, ivre de vie ! Si si, je l'ai vu et je suis partie avec lui. »
Océan sans rivage
Blason d'Otradnensky (Russie)
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