Moi, le primate
humain, le seigneur de ce monde,
J’ai droit à votre estime, à votre admiration
Et j’irai jusqu’à dire, à votre soumission.
A genoux, animaux de la terre et de l’onde.
Je vous ai tous conquis, les nobles, les immondes,
Je vous ai conféré
à chacun sa mission
:
Aux uns d’assouvir mes carnivores
passions,
Aux autres d’accepter gentiment qu’on les
tonde.
J’ai déboisé les sols pour d’utiles cultures,
J’ai bien
amélioré la brouillonne
nature.
Certains soirs il me vient comme un doute, pourtant.
Je respire un air qui me fait mal à la tête,
Le printemps ne met plus mon pauvre
coeur en fête.
J’ai un peu tout détruit, ah, c’est bien embêtant.
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