Que l'on parte au travail ou que l'on aille en voyage,
À la pêche, à la chasse ou même en randonnée,
L'on a soin d'emporter avec soi un fromage
Que l'on déguste quand l'heure du goûter a sonné.
Que l'on soit chez soi ou cheminant sur les routes,
Au moment d'une pause ou d'un pique-nique dans les prés,
Il est l'incontournable de tous les casse-croûtes
Que les étiquettes se font fort de célébrer.
Même s'il n'est pas à la hauteur de son image,
Ce qui est souvent pareil s'agissant du vin,
C'est pour le collectionneur sans aucun dommage.
Les hommes sont semblables : une trop belle apparence
N'atteste de rien, nul besoin d'être devin ;
Très vite, un détail nous révèle la différence.
Marc
Ah! Mon cher Marc!
RépondreSupprimerTout ça pour nous dire que l'habit ne fait pas le moine!
Ne seriez-vous devenu quelque peu sophiste ?
Bien vu : l'habit ne fait pas le moine, un proverbe qu'il n'est jamais inutile de réactiver en ces temps, justement, où, plus que jamais, l'apparence tient lieu de substance et la communication de parole. Autrement, ce sonnet pourrait presque s'apparenter à de la publicité versifiée, si n'étaient les deux tercets qui viennent casser la baraque, comme on dit. Quant à faire œuvre de sophisme, je ne crois pas, si je m'en réfère au dictionnaire philosophique, car aucune logique fallacieuse n'est ici développée, quand même l'on ne partagerait pas le même engouement pour le fromage.
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