Insigne du Brevet de Bombardier de l’Armée de l’Air Française
Les armes françaises, on sait, ne tuent pas les civils ;(1)
Elles sont pourvues d'un système de reconnaissance,
Les petits calibres autant que les missiles,
Alliant ainsi l'éthique à la haute performance.
Vous souvenez-vous du nuage de Tchernobyl
Auquel le Rhin avait office de frontière ?(2)
Les médias, qui n'ont plus à faire dans le subtil,
Vous font avaler les couleuvres tout entières !
Mais pour qu'une chose soit gobée, il faut des gobeurs ;
Nulle crainte de ce côté, on en trouve sans labeur
Car sans limite est le nombre des imbéciles.
Et c'est bien l'objectif du clonage des cerveaux
Que de rendre les gens semblables à des veaux,(3)
Autrement dit : à des consommateurs dociles.
Marc
Blason de Kalbe-Milde (Saxe-Anhalt, Allemagne)
(1) Pourquoi les armes françaises ne tuent pas de civils
(2) Conséquences de la catastrophe de Tchernobyl en France
(2) Conséquences de la catastrophe de Tchernobyl en France
(3) « Les Français sont
des veaux. » Expression attribuée à Charles de Gaulle (1890-1970).
Mais l'a-t-il réellement employée ? Son fils, Philippe de Gaulle,
répond à la question du journaliste et écrivain Michel Tauriac
(1927-2013) :
“Il l'a souvent
employée quand il les voyait ne pas réagir ou se considérer comme
battus avant même d'avoir engagé le fer. Au début de juin 1940,
par exemple, à Londres, à l'hôtel Connaught, à voix basse pour ne
pas être entendu des convives qui dînent à la table voisine. Il
vient de stigmatiser l'armistice au micro de la BBC. Je le vois alors
serrer son couteau nerveusement avant de le reposer avec délicatesse.
Puis il me souffle: «Ce sont des veaux. Ils sont bons pour le
massacre. Ils n'ont que ce qu'ils méritent. »
Quand j'apprenais l'histoire de France au collège Stanislas et que je m'étonnais de telle ou telle défaite militaire que nous avions essuyée, il me disait: «Les Français sont comme ça depuis les Gaulois. Hannibal qui recrutait des légions pour battre Rome écrivait à son frère Hasdrubal, qui levait des mercenaires en Espagne et dans les pays voisins: "Ne prends pas trop de Gaulois. Ce sont des ivrognes. Ils sont courageux dans l'action, téméraires au combat, mais vite découragés et jamais contents." César disait à peu près la même chose. Il ajoutait: "Ils sont palabreurs et n'arrivent à s'unir que face au danger." Tu vois, concluait-il, deux cents ans avant Jésus-Christ, on définissait assez bien les Français d'aujourd'hui. »
De même répétait-il souvent: « La France vacharde. » Cela voulait dire qu'elle tombe dans la veulerie et qu'elle cherche à donner le coup de corne ou le coup de pied de l'animal rétif à ceux qui veulent la faire avancer. Une autre expression lui était familière: « Les Français s'avachardisent. » Termes militaires pour signifier qu'ils s'avachissent en grognant. Dans une lettre au père Bruckberger, le 27 mai 1953, il écrivait avec néanmoins un certain optimisme: "La mollesse française est d'une extrême épaisseur. Mais même en France, elle n'a pas l'Avenir, qui est aux forts." Les Français tels qu'ils sont, p. 114-115
Quand j'apprenais l'histoire de France au collège Stanislas et que je m'étonnais de telle ou telle défaite militaire que nous avions essuyée, il me disait: «Les Français sont comme ça depuis les Gaulois. Hannibal qui recrutait des légions pour battre Rome écrivait à son frère Hasdrubal, qui levait des mercenaires en Espagne et dans les pays voisins: "Ne prends pas trop de Gaulois. Ce sont des ivrognes. Ils sont courageux dans l'action, téméraires au combat, mais vite découragés et jamais contents." César disait à peu près la même chose. Il ajoutait: "Ils sont palabreurs et n'arrivent à s'unir que face au danger." Tu vois, concluait-il, deux cents ans avant Jésus-Christ, on définissait assez bien les Français d'aujourd'hui. »
De même répétait-il souvent: « La France vacharde. » Cela voulait dire qu'elle tombe dans la veulerie et qu'elle cherche à donner le coup de corne ou le coup de pied de l'animal rétif à ceux qui veulent la faire avancer. Une autre expression lui était familière: « Les Français s'avachardisent. » Termes militaires pour signifier qu'ils s'avachissent en grognant. Dans une lettre au père Bruckberger, le 27 mai 1953, il écrivait avec néanmoins un certain optimisme: "La mollesse française est d'une extrême épaisseur. Mais même en France, elle n'a pas l'Avenir, qui est aux forts." Les Français tels qu'ils sont, p. 114-115
Philippe de Gaulle, De
Gaulle, mon père : Entretiens avec Michel Tauriac, tome 2, Plon
2004
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