Peinture d'Adolf Humborg (1847-1921)
À la fin du mois d'août, de rien ne doute. Nul saint
N'inspire ce dicton tout droit sorti de ma manche
Et je n'ai, à le dire, pas le premier dessein.
Est-ce l'humeur légère, peut-être, qui me démanche ?
Le moine, il est vrai, n'est pas volontiers badin,
Préférant le silence au bavardage futile ;
Sans n'avoir de la joie de vivre le dédain,
Nulle parole, pour lui, ne doit être infertile.
N'étant pas, on sait, homme à boire du vinaigre,
Nul mot sorti de ma bouche n'a le goût aigre,
Quand même, parfois, il se peut heurter des oreilles.
Rendons le dicton parlant, donnons-lui ce sens :
Tout instant est une occasion de renaissance ;
Nulle chose, même répétée, n'est à elle-même pareille.
Frère Eugène
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