Décryptage et Revalorisation de L'Art de L’Écu, de La Chevalerie et du Haut Langage Poétique en Héraldique. Courtoisie, Discipline, Raffinement de La Conscience, état de Vigilance et Intention d'Unicité en La Fraternité d'un Nouveau Monde !

samedi 5 décembre 2020

Conte des sept Orients


Blason de Hauneck (Hesse, Allemagne)


                                  Le soleil au fusain,
                                         D’étoiles inédites,
                                         S’élargit de tes mains,
                                         Quand chaque rose,
                                         Du bleu de ton songe,
                                         Éblouie de lendemains,
                                         Verbalise les étreintes de nos phrasées,
                                         Qu’emportent nos désirs,
                                         Dans l’instantané,
                                         Puis fleurissent à ta bouche,
                                         L’illustre odyssée,
                                          Sans que ne vienne à s’épuiser,
                                          Le silence des fleurs odorées.

    Tel fut le récit que nous rapportèrent les étoiles, sans que nous puissions de nouveau donner la localité de tels souvenirs, mais d’avoir laissé au rivage les éternels soupirs, le regard accueille un Soleil, et l’avez-vous donc retenu de vos mains nues, l’avez-vous scruté savamment, l’avez-vous bu de votre gorge vermeille, avez-vous senti combien l’éloge est imparfaite des mesures que l’on voudrait encore accrocher à la Divine peine et j’ai rencontré tantôt celui qui me confia ces choses, ces choses qu’il tait dans le puits de son cœur, et je ne peux vous conter les ruisselances des opulentes clameurs, car, je vous le dis,  il m’a fait ces confidences : j‘ai mentionné un aspect des choses, et tout le reste je l’ai tu.

    Cette jeune fille se fanait à vue d’œil, et nul ne songeait à venir la secourir, car autour d’elle, il n’y avait que blessure, indifférence, avidité, ignorance, condescendance et même mensonge. Elle le savait. Aucun mot ne sortait de sa bouche, car chaque fois que sa blessure se manifestait, elle l’étouffait dans les maladies que seule l’âme sait inventer pour échapper à la bêtise. On l’avait enfermée, car, l’on craignait pour ses jours. Elle se languissait, et de pâleur, avait su effacer toutes les couleurs. Même la neige n’était plus blanche. Ses parents ne voulaient rien voir, ni même entendre. La prirent-elle pour une folle ? Souhaitez-vous entendre la fin de l’histoire ? Le pourriez-vous supporter ? Elle, de gracilité diaphane, que lui reprochait-on ? Quand on la forçait à regarder dans une certaine direction, elle tournait son visage vers L’Ailleurs et son âme s’évasait dans les pluies de son cœur. Un jour elle disparut complètement, laissant la détresse et la ruine autour d’elle. Nul n’avait saisit les perfections de son être qui avait devancé son corps. J’ai vu sa peau devenir translucide et capter toute la lumière du jour, et je vis aussi le ruisseau de ses yeux. Plus tard, bien plus tard, elle portait un Diadème et volait dans les cieux. Je la vis et, jubilant de Joie extrême, me donner un buisson de feu.


© Océan sans rivage 

 Bartolome Esteban Murillo, Saint Rufina, c. 1665, oil on canvas, 36 3/4 x 26 1/8

Conte des sept Orients, la jeune fille des étoiles

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