Décryptage et Revalorisation de L'Art de L’Écu, de La Chevalerie et du Haut Langage Poétique en Héraldique. Courtoisie, Discipline, Raffinement de La Conscience, état de Vigilance et Intention d'Unicité en La Fraternité d'un Nouveau Monde !

jeudi 10 décembre 2020

Jardin du Luxembourg


Blason de Barßel (Basse-Saxe, Allemagne)

 
Je vais vous conter l’histoire d’une fillette qui se rendait souvent, avec sa maman, au grand Jardin du Luxembourg, la main dans la main. Je vais vous raconter comment cette maman l’aimait tendrement, d’une tendresse infinie qu’elle déversait en boucle suave tout en coiffant sa petite fille. Chaque phrase qu’elle prononçait était celle d’une lionne qui aimait farouchement ses petits, qu’elle regardait attentivement, mine de rien, et ce du coin de l’œil. Cet immense parc apparaissait semblablement à un gigantesque labyrinthe pour la petite fille. Mais elle n’avait nullement peur de courir parmi les chaises et elle retrouvait toujours le fameux sentier qu’elle connaissait par cœur. Ce magnifique Jardin devenait le plus grand des pays imaginaires, celui des souvenirs par milliers durant les longues journées parisiennes. Sa mère s’asseyait non loin de là, sur un banc et la regardait faire flotter son petit bateau dans l’immense bassin. Je vais vous conter combien les pigeons lui semblaient drôles avec leur démarche particulière. Elle les regardait s’envoler dans le ciel souvent gris, mais, tout en les suivant du regard, elle volait avec eux et la joie emplissait ses petits poumons. Paris était le plus beau pays du monde pour la fillette. Paris devenait de gigantesques et magnifiques bras fredonnant pour la petite fille. Paris, le beau souvenir d’une mère et de son enfant. Paris, encore et encore…


Océan sans rivage


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