Un morceau de branche,
Un épouvantail qui danse,
Deux leçons pour un corbeau,
Une cisaille et un marteau,
De la paille et une fourche,
L’étable accueille deux passants.
L’un s’en va, l’autre pense,
Le monde ne tient pas dans ma poche,
Je viens de découvrir un œuf,
Mais l’étable avale une couleuvre,
Je fais un pas, puis je disparais,
Certains n’ont rien vu et se gaussent,
D’autres applaudissent et d’autres pleurent.
La fierté n’est pas de l’orgueil,
J’ai vu des scorpions être justes,
Et des dindons marcher dignement.
Il faut vivre dans une ferme,
Pour connaitre l’heure les poules.
Le Coq chante et le jour nous prend à la gorge.
Je veux bien courir sans m’arrêter,
Mais ne me demande pas de vivre dans le mensonge ;
La vivacité d’un lièvre…
Bien-sûr, c’est la fable de tous :
La tortue a vite de dépasser
La bêtise du monde entier,
Tandis que le poisson suit son cours.
Deux petites écorces,
Le chêne et le laurier,
Se reposent en silence,
Derrière les fantomatiques obséquentes paroles
Je tiens une fervente et sagace sarabande
Une vaine danse sans importance,
Légère et amusée,
Parce que le temps s’y est trouvé.
Le lièvre n’a rien oublié,
Mais la tortue a gagné.
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