Ton sublime susurre anime dans le ciel
Le fébrile aquilin qui souffle de ma nuque
Les nuages obscurs pour laisser l'arc en ciel
Raviver dans l'azur notre passion caduque.
Hier encore en hiver notre ardeur refleurit
Au matin du printemps : tes cheveux les rivières ;
Tes yeux les océans ; et ton corps me sourit.
Comme si Aphrodite exauçait nos prières!
De nouveau, nos baisers se brûlent dans l'été,
Nos cœurs sont au zénith et je suis hébété
Par l’éclatant soleil qui nous emplit d’ivresse.
Hélas, l’automne advient, ce bonheur est fané
Par le sort des saisons qui contre nous se dresse.
Laissons à l’éternel notre amour condamné !
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