Blason de Weißenhorn (Souabe en Bavière, Allemagne)
Que puis-je dire encor qui ne l'ait déjà été?
Me voici arrivé au seuil de la vieillesse
Et je me trouve toujours aussi l'air hébété
Que du temps désormais loin de ma prime jeunesse.
Mon enthousiasme me rendit impétueux
Et souvent mes pieds foulèrent des voies téméraires
Qui m'eussent déporté vers des chemins tortueux
Si mon âme n'avait gardé son itinéraire.
Puis arrive le jour où sonne le cor du rappel
Et où le destin l'assigne à résidence.
Telles sont les voies de la divine providence
Que de nous ramener toujours à l'essentiel.
Ainsi, les fabliaux que chaque jour je compose
Recueillent les petits cailloux blancs que j'y dépose.
Marc
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