L'Épée du Samouraï
Mon du clan Abe Kajinoha
Lors que l’arbre en notre position axiale nous donne à cette concentration du Milieu, Centre subtil, lors que le Souffle entre en cette alchimie du fusionnement, lors que L’Apnée suspend le temps, le Corps est Livre. En La Réception de La Conscience unitive, il est un effet visible. Arche, qui es-tu ? Ô Yeux du Cœur, Ô Regard en cette Coupole de la stature ! En les nuits de veille, longues et atemporelles en ce Basculement, lors que le Corps devient Arche voguant sur la fluidité des feuillets, lors que L’Étreinte ne nous lâche plus et contracte le cœur, lors que le fleuve de La Vivance afflue à la cime de La Montagne, lors que soudain, une brise caresse le Dôme imperturbable, lors que l’âme suinte d'une Larme en ce cœur de douceur, lors que les bras dilatent l’espace vénérable, La Lumière jaillit des ténèbres et enveloppe toute chose. Les mantras irriguent le Souffle et compénètrent les veines. Ô Présence qui efface le multiple ! Ô Présence qui donne Le Multiple, en Son Unité paradoxale, en Sa Permanence. Ô Pas qui soulève en la gestualité les voiles de l’Éthéré ! Ici, Rien ne contredit rien ! Concentre-toi en ce cœur. Le sens-tu ? Lui seul appelle la Lumière. Lui seul nécessite la restauration. Lui seul rend malade tout le reste du corps. Lui seul nous délivre de tout. Que se déversent donc les rosées sublimes du Ciel de La Pureté et que viennent les ondes fluviales emplir La Coupe ! Tout s’aplanit. Tout se révèle. L’Intelligence découvre. Chacun des groupes de conscience s’assemble. Chacun s’aligne sur Le Rang de La Sphère qui lui correspond. Il n’est aucune différence entre celui qui prétend lutter contre l’intolérance et celui qui est intolérant. Le vois-tu ? Les groupes sont en une ligne clairement rendue visible. Tout est visibilité. Tout est clair. Et comment le sais-tu? Lors que Les Yeux sont en l’âme ceux qui ont accès aux deux mondes, sans rupture. Observe ce qui se laisse observer : il s’agit du non-besoin. L’âme se nourrit exclusivement en ce Pays de L’Âme. Comment as-tu migré en Elle ? Il est Celui qui appelle et proclame qu’il est impossible, impossible, impossible de ne pas répondre. Il devient impossible de ne pas L’Être. Qui es-tu ? Je suis un Arbre magistral. Je suis celui qui s’étend jusqu’aux Cieux et qui dansent en ce vent de majesté. Quel est donc ce vent ? Je l’ai appelé Ami. Mais je lui donne aussi d’autres noms. Il m’enseigne inlassablement. Es-tu aussi le vent ? Je pense que tu comprends beaucoup de choses. Qui es-tu ? La Voix. Qui est-cette Voix ? Elle est aussi L’Echo. Pourquoi es-tu si hébétée ? En moi, il est une Béance qui s’ouvre à l’infini. Je chevauche un coursier. Es-tu aussi Le Temps ? Quelque chose qui ne relève plus de la linéarité… Peut-on te rencontrer en-dehors de cette invisibilité ? Je suis ici, là-bas, ni à droite, ni à gauche. Je suis toujours là où tu te trouves. Qui es-tu encore ? Remarques-tu que La Lumière suspend en L’Amour La Seule Réalité ? Qui es-tu ? Entends-tu le ruisseau chanter sans fin la douceur délicate de L’Attention ? Mais qu’est-ce donc L’Attention ? Saisis-tu cette vigilance qui éclaire ton esprit en l’au-delà ? Il est un Regard qui est Un. En Lui, j’ai su qu’Il avait créé ce monde pour que l’on comprenne L’Unicité en L’Altérité. Tel est le cœur qui de Lumière, renvoie les ténèbres en La Lumière. Quelle est donc cette Lumière?
Le Sourire.
Océan sans rivage
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