Composition de l'auteur
C’est la plume d’antan, plus douce qu’une femme,
Qui me tint compagnie pendant les soirs d’hiver ;
La plume du présent trace un langage clair
Qui tente, chaque jour, de refléter mon âme.
La plume du futur sera-t-elle une flamme
Brûlant bien au-delà de la mort de ma chair ?
Ces trois plumes, parlant à ceux qui me sont chers,
Ne sont que des roseaux, d’insignifiants calames.
Mais je sais qu’au printemps, sur ma table de bois,
J’aurai certainement la plume entre les doigts,
Plume qui ornemente et plume qui élague.
Ou bien, j’irai sur l’herbe, au rebord des fossés,
Brasser des illusions, trouver des idées vagues
Puis rire au souvenir d’encriers renversés.
Cochonfucius
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