Blasons de Malá Ida (Slovaquie) et de Niederschönhausen (Berlin, Allemagne)
Si la douceur règne à la saint Casimir,
Le jardinier et le laboureur peuvent frémir ;
Ils savent que l'hiver ne fait que rentrer ses griffes
Et qu'il faut redouter un printemps trop hâtif.
L'on se voudrait semer et planter aussitôt ;
Donner de la bêche, de la houe et du râteau
À la terre reposée qui se promet féconde
Et humer encor ses senteurs fraîches et profondes.
Certes, elle est bien basse pour celui qui la gratte,
Mais d'un amour reçu elle n'est jamais ingrate
Et nous invite à cultiver le vrai jardin :
Celui que l'âme retrouvera dans l'Autre Monde ;
Car rien n'est fait ici qui Là-bas n'y réponde ;
Le plus infime fait écho, rien n'est anodin.
L'Abbé Théophile
Ils savent que l'hiver ne fait que rentrer ses griffes
Et qu'il faut redouter un printemps trop hâtif.
L'on se voudrait semer et planter aussitôt ;
Donner de la bêche, de la houe et du râteau
À la terre reposée qui se promet féconde
Et humer encor ses senteurs fraîches et profondes.
Certes, elle est bien basse pour celui qui la gratte,
Mais d'un amour reçu elle n'est jamais ingrate
Et nous invite à cultiver le vrai jardin :
Celui que l'âme retrouvera dans l'Autre Monde ;
Car rien n'est fait ici qui Là-bas n'y réponde ;
Le plus infime fait écho, rien n'est anodin.
L'Abbé Théophile
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