Lors que la mort donnera L’Eveil, ce monde-ci disparaîtra-t-il ? nous demandons-nous. L’on répond : tout monde périt. Ne restera que La Présence. En cette Subsistance le monde jaillira de Pureté. En ce Monde, L’Or est déjà Le Soleil perpétuel de La Renaissance et de La Création. Nul ne s’y absente, et nul ne s’y perd. Les gens ont peur de perdre le monde dans lequel ils vivent, que celui-ci soit détruit. Or, c’est précisément eux qui sont à le faire périr lors qu’ils sont à s’éloigner de la nature-même de Sa Réalité. Plus ils choisiront des alternatives de second choix, dont le but inavoué est de retarder leur cuisant échec ainsi que de maintenir un système basé uniquement sur le profit et la domination déguisée, et, plus ils seront à participer activement à la destruction d’un monde dont ils n’ont, au demeurant, plus aucune réelle connaissance. Ils sont à mettre en place leur propre Géhenne. Peu sont à comprendre les faits de concordances et de correspondances. Ce monde est si vivant et si malléable, qu’ils soupçonnent à peine que chaque pensée, chaque acte, chaque intention, est à produire son effet inévitable. Rien ne se perd, rien ne se cache en un néant absolutoire, tout est à se mouvoir en un ajustement ou bien une dérive. Il ne s’agit ni de donner des leçons, ni d’imposer quoi que ce soit. Il s’agit d’aller au plus juste de ce qui peut se dire et qui doit interpeller L’Âme. Chaque dérive est une sorte de nucléarisation d’une force dérivante ; de même que chaque pensée, chaque intention et chaque acte juste et clair devient une concentration de Lumière. Or, La Lumière attire Son Semblable.
Mon du clan Tsukiwani Tsumegataume
Livre 16
Nous, Samouraïs, avons fait le choix de nous occulter et de vivre en une Voie exclusivement intérieure, puisque désormais, L’Arme est un Bouclier d’essence subtile, et nous sommes à nous mettre sous la protection suprême contre toute supercherie, et contre tout risque d’usurpation. Nous nous refusons à vendre nos âmes et à reléguer nos esprits pour n’être que les agents du chaos dévastateur. Nous nous replions en cette Géographie qui relève du monde éthéré, et nous continuons ainsi à servir notre Seigneur, en une vassalité qui ne tolère aucun mélange. Nous avons compris, pour l’avoir expérimenté, que cette vie sociale est devenue un immense danger et que le leurre est grand de s’identifier à cette massification de l’illusion. Nous opérons sur d’autres plans, autrement plus subtils et efficaces, du fait même de leur occultation. Là où nous nous trouvons, notre cœur ne peut s’altérer des disgrâces du suivisme aveugle, ni même des surenchères de la confusion. Après avoir établi notre fondement en cette Hiérarchie, nous travaillons en ce silence actif qui trouve, en L’Oeuvre de transformation, la clé. Nous nous laissons purifier en cette puissante alchimie qui donne à connaître simultanément les jalons de La Voie. La Route est longue, mais, elle recèle des saveurs lustrantes. Rien ne peut équivaloir devant Sa Cohésion de Sens. Nul ne peut contrevenir à Sa Réalité. Nous plaçons notre confiance en ce pacte avec L’Origine. Elle est notre Guidance. Elle est Vivante et nous rappelle à toutes choses. Elle est à nous donner La Paix en La Parole de L’Unification. Elle nous donne cette droiture qui ne jamais oscille. Nos humeurs mêmes sont immédiatement transformées, dépassées de par L’Alchimie opérante qui est La Victoire sublimée. Le Samouraï parvient, en La Justesse, à cette Beauté qui est Quintessence. L’Acte purifie ce qu’il doit purifier. Nous continuons en ce chemin de La Parole à transmettre. Ô Fils, tu es patient. Ce Samouraï est à ton service.
Océan sans rivage
La Voie du samouraï
Sceau impérial du Japon
Se lit aussi sur Naissance et connaissance
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