Blason de Toburdanovskoe (Tchouvachie, Russie)
De L’Absoluité de La Vision, il n’est que Contemplation au regard de L’Aimé, puisque La Compassion n’est pas apitoiement, mais juste Réalité de perceptions. Au Centre du Jardin, il est un bassin conçu uniquement d’effusion d’Amour. Toujours en Son Jaillissement, La Fontaine est aussi Source abreuvante. Les pas nous mènent, sans qu’aucune hésitation ne vient nous troubler, au sein des effervescentes et frémissantes inspirations. Voici les étoiles courantes et les éclats de lueurs descendantes de chaque mansion lunaire. L’Épopée est tantôt de gestualité légère et souvent de substance exhalée en la seule éclosion florale de L’Épousée. Il n’est de regard crépusculaire qu’en L’Aube de La Vénusté. Tel est Le Décret. Toute chose que tu vois est en correspondance avec ton cœur purifié. Les bourgeons, les feuilles, le vent, la lune, les étoiles, le firmament, les mondes visibles en leur minéralité, les mondes en leur végétabilité, les mondes de l’animalité, les mondes éthérés et fluviaux, les sphères tournoyantes de l’écorce de toutes forêts. Vois-tu se dresser Le Père ? Il est L’Ancêtre et seul lui t’ouvre l’accès à la forêt. Il te parle et t’interpelle. Lève-donc le regard en Sa Beauté. Il est certes imposant et même majestueux. Son Silence n’est pas un mutisme, mais grande compénétration. Sa Sagesse lui octroie ce titre et tous les arbres sont cette assemblée secrète au cœur de la forêt. L’Arbre que tu pressens n’est pas celui uniquement que tu vois. Sache, qu’en Lui, il est une myriade de réverbérations subtiles. C’est de Cela dont il te fait souvenance. En ce Lieu de L’Esprit, la magie opère pour un cœur qui reçoit. Si tu viens chargé d’offrandes, il te dit : laisse-donc tout cela. Alors, il t’enseigne comment te dévêtir et retrouver la seule nudité en toi. Approche doucement et ose l’effleurer de ton baiser d’aspirant. Car, il n’est nullement avare, et son tronc de droiture, n’est nullement sécheresse. Il te fera la confidence de chaque aléa, et te donnera à toutes questions, cette réponse : cela est en toi ! L’Immersion vient des oraisons répétées, unifiées, reliées en La Lumière. L’Immersion est en ce corps. Tel est Le Breuvage. Même le vent devient une Source dont les membres externes et internes reconnaissent La pleine Réalité. Alors, il est un bourdonnement, tel celui de l’abeille. Parfois, ce sont les cordes subtils de La Lyre qui dansent au son de La Joie éternelle. L’Invocation est au Souffle de L’Origine et L’Âme surgit depuis les ténèbres de La Vision. Elle secoue en toi tout le corps entier. Le Jardin t’enseigne, en sa plénitude régulière, les connaissances qui ont pour orientation de te donner à l’entièreté des effets des répétitions de la mention unitive en La Lumière. Au bout d’un moment, tu discernes les couleurs de chaque royaume. Chaque nom est une signifiance. Je te conterai les essentialités des jalons conceptualisés au toucher des correspondances. Je te ferai entrer en la concomitance des noms. Tu comprendras que Le Jardin de L’Âme est une Fleur qui s’étend depuis ce monde jusqu’aux infinités de toutes les possibilités de La Création en ce Cœur d’Amour. Telles sont les Noces de L’Esprit, du Corps et de L’Âme.
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