Décryptage et Revalorisation de L'Art de L’Écu, de La Chevalerie et du Haut Langage Poétique en Héraldique. Courtoisie, Discipline, Raffinement de La Conscience, état de Vigilance et Intention d'Unicité en La Fraternité d'un Nouveau Monde !

mardi 30 octobre 2018

Allégorie du Jardin de L'Âme (11)


Blason de Vakhrushev (Russie)

« Dieu est la Lumière des cieux et de la terre. Sa lumière est semblable à une niche dans laquelle se trouve une lampe. La lampe est dans un verre. Le verre est comme un astre resplendissant. Elle tire sa flamme d’un arbre béni, un olivier qui n’est ni d’orient ni d’occident. Peu s’en faut que son huile n’illumine sans même que la touche le feu. Lumière sur lumière ! Dieu guide vers Sa lumière qui Il veut. Dieu fait des symboles pour les hommes et Dieu connaît toutes choses. »
(Cor. 24: 35)



En Toi est Le Miroir de mon âme et en moi, Le Miroir de ton âme. Nous sommes à nous voir, sans que rien ne voile notre reflet. Toi, mes yeux, Toi, mon Regard. En Toi, j’ai vu le monde entier, et même si le monde entier ne nous voit pas, La Vraie Vision est en La Transparence de L’Amour rayonnant. Tel est Le Saint Secret, que l’on nomme aussi La Chambre Nuptiale, ou les-toutes-possibilités-virginales, ou L’Aube du monde. Tel est Le Tissage des Mains de Celui à qui l’on donne le pouvoir du modelage en La Création Théophanique ; Il vivifie toutes choses de par Son Décret. L’Esprit baigne en La Limpidité de L’Eau, Trône de La Munificence, et Le Corps s’éthérise aux fluidités de L’Air. Le Feu est ardent et transforme depuis l’intention conscientisée et renouvelée, les limons épars. Lors que Le centre se concentre, toujours depuis cette intention initialisée en ce Souffle de La Présence, Le Feu, qui n’est plus à consumer, devient Épée de Lumière et sans rien toucher, à peine, étreint Ton Âme. Ta Promesse solennelle est Celle que Tu fais de Toi à Toi, et telle est L’Audience au son de Ton Discours. Tu es Ton Mystère et Tu es Celui qui compénètre du Regard chaque chose. Est-il un autre Regard que Ton Regard ? Comme Le Miroir vogue du Suintement d’un Transpir et comme cet Amour devient Les Retrouvailles ! Vois-tu les vagues s’enlacer au murmure d’un seul de Ton Expir et à peine l’océan frémit de Ta Présence, Ô Vie ! Du Cœur, Le Diamant pur, Tu es Le Contemplé de par les qualités attributionnelles que Tu octroies au Regard du Contemplant. Le Miroir est Le Prisme de Ta Parole éclose en La Vision. Tel est Le Cœur, secret, qui est en L’Alchimie, La Pierre Philosophale de L’Êtreté.


Blason de Miączyn (Zamość, Pologne)


Des veillées qui s’ouvrent à La Porte Céleste, Toi, qui déchires les voiles de l’opacité. Comme Tu donnes à cette Matière Adamique Sa toute pleine Réalité ! Tout en Elle est L’Énigme des perplexités éveillantes, lors que L’Enfant sait et s’émerveille de La Vie. Aube du monde qui nous enlace des Beautés de La Nuit, celle qui s’extirpe des Ténèbres du Monde Incréé. Est-il Néant ? Non, Il est La Niche de toutes les possibilités et c’est ainsi que Tout est hébété des horizons et des clartés soyeuses du Monde Nouveau. Telle est le pas qui accompagne une ombre et qui épouse La Lumière en L’Orient. Lors que tu penses avoir atteint une limite, sache qu’il est un au-delà. C’est Lui qui s’invite en cette effervescence et s’avorte en son écueil. Certains se réduisent à la crudité sans même la vivre. Ils s’y réduisent, comprends-bien. Pour chaque Souffle, l’hébétude s’émerveille au centre du Lac rayonnant. Le Regard épouse La Matière et La Matière épouse Le Regard. En Lui est La Quintessence du Miroir. Telle ou telle projection en Ce Regard réceptacle devenu concrétude du Verbe incantatoire, aux vibrations de ce monde vierge de toutes projections, s’anoblit en La Matière de L’Origine. Ce qui s’est occulté, se laisse enfin entrapercevoir et tout est visible sous Le Regard du Seigneur de La Matière, animé du Souffle Vital. Ce que tu appelles de ton aspiration, du Désir de L’Essence, devient La Matière modelée et vivifiée. Tel est Le Corps de Réalité. Tel est Le Livre Béni de La Primordialité. Telle est L’Effusion de L’Âme en L’Ecriture de La Quête, et tout Homme, fils de L’Homme, devient Sa propre Alliance en Ces Épousailles de l’intime. Ô Pèlerin ! Tu me donnas une pierre blanche que je tins en cette paume, le cœur ému. Au Pied de L’Arbre, tu l’y avais déposée. Tu m’as dit : trempe cette pierre en L’Eau de Ton intention et fends-la. Lors que celle-ci s’ouvrit, je vis un chemin et deux perles blanches y étaient incrustées, en leur Nacre de Pureté. Tel est ce récit qui continue de se déployer. Tel est son dévoilement. Tel est son inépuisabilité. J’ai posé longtemps, sur mes genoux, Le Livre et je m’y suis plongée. Un Jour, Il est Le Livre qui en toi devient Ta Seule Réalité. Son Oeuvre est une Alchimie, Source de L’Océan des Paroles effusives, et aucune mer n’épuiserait Le Calame, tant Sa Soif est à L’Âme unifiée.




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