Décryptage et Revalorisation de L'Art de L’Écu, de La Chevalerie et du Haut Langage Poétique en Héraldique. Courtoisie, Discipline, Raffinement de La Conscience, état de Vigilance et Intention d'Unicité en La Fraternité d'un Nouveau Monde !

jeudi 11 octobre 2018

Allégorie du Jardin de L’Âme


Blason de Yandobinsky (Russie)

Aux tréfonds des profondeurs de l’invisible, lors que La Fiancée entre en ce Silence de L’Alcôve pourpre et des lilas de l’améthyste, voici que les anges l’entourent des bienveillances de la convenance seigneuriale. En ces parures que l’on parfume des confidences du Bien-Aimé, la chevelure s’évade sur les soieries de l’effusion diaprée. A Sa Main, L’Anneau de L’Alliance qui parachève les discours en ce Jardin éclos. Voici que s’effacent, un à un, les souvenirs de L’Ancien Monde, puis subsiste L’instant unique de La Naissance. L’Océan entier, de Sa Réalité abyssale et insondable, flotte au-dessus de La Roseraie Céleste, et le pourpre crépusculaire est inondé des senteurs de Son Intimité. La Fiancée se tient droite au-delà de tous les naufrages et en La Nef Royale, les chérubins bercent chaque vague en Sa Main Bénie d’Amour. Il ouvre large les Signes de La Signifiance et S’occulte en L’Aube de Ta Chevelure, Ô Vénus de L’Alcôve ! Des constellations qui s’acheminent en ces retrouvailles, tes yeux font éclore les mille mondes virginaux, ceux que même Le Calame ignore en L’Encre de Son Amour effusif. Des rivières de confidences s’offrent en pâles arborescences, lors qu’un seul Arbre s’étend en La Majesté augurale. Sache, Ô Amie de mon Âme, Toi, La sublime virginale des nuits de L’Infinie Vision, sache, Ô Amie de mon cœur, L’Âme en L’Âme, lors que vient L’Oiseau du Royaume, même le vent frissonne et s’éteint à La Présence. Par la douce psalmodie de La Quête, Le Jardin se suspend aux rubis de Ton Haleine et à l’étincelance de Ta Parure. L’Étonnement s’unifie à L’Arc de Tes Sourcils dessinés en ce toucher délicat, et le nacre de ta légèreté s’évanouit à la blancheur de Ton Soupir vénérable. Ici est La Vesprée de Ton Souffle ! Ici est ma Demeure véritable, en L’Être, dont Le Nom est un secret à L’Épousée. L’Oratoire est tel un enclos au cœur des pétales de notre langueur. L’Esprit s’achemine en cette chevalerie de l’impalpable, lors que le toucher est en sa concrétude imbibé des lumières du cœur. Tel est le vasselage d’Amour. La Fiancée est en la nuptialité éternelle et en La Re-connaissance, Coupe abondante d’une fontaine de Jouvence, lors que Les Roses sont ses seuls atours.

Océan sans rivage


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