Il y a les guerrières de Lumière, qui vivent souvent
Recluses, entre prière, jeune et méditation ;
Et pourtant, elles sont aussi libres que le vent ;
Telle est l'une des vertus de leur renonciation.
Puis il y a les guerrières de l'Ombre, point de celle
Dont les œuvres iniques et funestes sèment partout
La désolation et qui tire toutes les ficelles,
À la pensée perverse et aux valeurs fourretout,
Mais de celle obligée d'agir dans le secret,
Devant parfois faire fi des lois et des décrets
Car politique rime souvent avec impotence.
Me concernant, je suis plutôt guerrière de rue,
Un lieu où pullulent les fats et les malotrus,
Sans même parler de tout le gibier de potence.
Le Spectre à trois faces
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