C'est en l'instant, mon Dieu, que je Te trouve.
En cette impermanence, Tu es le Permanent.
Vois-Tu, ma petite âme, que sous Tes ailes Tu couves,
Ne se conçoit que comme Ton infime Immanent.
Qui donc, dis-moi, se tient au fond de ma pupille ?
Oh ! laisse donc mon regard devenir Ta vision !
Cette herbe des champs que si noblement Tu habilles,
Comment la verrais-je telle sans Ton inspiration ?
Seigneur, pourquoi, à Te nommer, aurais-je honte
Aux yeux de ce monde qui ne sait plus d'où il sort
Et qui fonce, tête baissée, vers son plus fatal sort ?
Celui qui dit ne croire en rien se la raconte,
Se demandant, à la fin, ce qu'il s'est passé.
Qui donc, à l'instant dernier, viendra l'enlacer ?
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