Décryptage et Revalorisation de L'Art de L’Écu, de La Chevalerie et du Haut Langage Poétique en Héraldique. Courtoisie, Discipline, Raffinement de La Conscience, état de Vigilance et Intention d'Unicité en La Fraternité d'un Nouveau Monde !

dimanche 15 novembre 2020

Que mangeons-nous ce soir ?


 
Du canard aux navets ? De la dinde aux truffes ? Peut-être de l'oie aux marrons ? Ou plutôt de la perdrix aux choux... Ou alors du pigeon au petits pois... Pourquoi pas de la poularde au cresson ? En tous les cas, il est hors de question d'aller chez Picard, encore moins à Franprix. Pas ce soir.
 
Canard aux navets

Ce malheureux couple de canards n'a pas l'air de vouloir se laisser séduire par le cuisinier qui leur montre pourtant un beau navet fraîchement cueilli du jardin. Il sent même encore la terre. En général, les canards ont l'air toujours de bonne humeur avec leur bec rieur. Mais ces deux-là ont plutôt la mine d'un Donald les jours de dèche...


Dinde aux truffes

De la dinde aux truffes ? Alors que nous ne sommes ni à la Thanksgiving ni à la Noël ? Cela est un peu dispendieux pour une soirée ordinaire ! Ce serait dépasser la mesure du raisonnable. De plus, cette dinde-là est un dindon dont le regard mauvais ne présage rien de bon. Il va bientôt glouglouter et devenir violet de colère. On le comprend. Certes, être truffé n'est pas donné à n'importe quel vulgaire gallinacé. Mais tout de même !


Oie aux marrons

Ces oies-là n'ont pas du tout l'air effrayées par le va-et-vient du grand couteau sur le fusil à aiguiser... Non pas que le cuisinier ait l'air d'un sadique, mais on ne lui sent aucun état d'âme particulier dans la phase préparatoire de son forfait. L'une des oies semble même s'intéresser à la chose. Il n'y a aucun doute, ce sont vraiment des oies.
 
 
Perdrix au choux

De la perdrix pour un soir ordinaire ? Pourquoi pas... D'ailleurs, qu'est-ce qu'un soir ordinaire ? Tous les moments ne sont-ils pas exceptionnels ? En tous les cas, la cuisinière a l'air rassurante et on sent qu'elle va faire les choses dans les règles de l'art culinaire. Et le choux de Milan qui trône au milieu des autres légumes donnera à tout cela un parfum de jardin à l'ancienne. Et n'est-ce pas là un menu d'automne ?


Pigeons aux petits pois

Le cuisinier est content. Il a passé l'après-midi à écosser les petits-pois avec Madeleine à laquelle il montre du doigt son ouvrage, l'air de lui annoncer que ce seront les meilleurs pigeons aux petits pois qu'elle n'aura jamais mangés. Qu'il faut franchir les limites du canton, et encore.


Poularde au cresson

Cette poularde est récalcitrante. On la comprend. Se retrouver à la broche sans même avoir été plumée auparavant ? C'est proprement indécent. Mais où la cuisinière a-t-elle donc la tête ? Sauve qui peut donc !

Pauvres volailles... Encore que celles qui figurent sur ces images soient plutôt des privilégiées. Non seulement elles savent d'avance à quelle sauce elles vont être mangées – et pas dans n'importe quelle gargote – mais de plus, elles ont été nourries au bon grain et à l'air libre. Quand on sait les conditions d'élevage abominables que subissent la plupart de ces animaux destinés à la grande consommation, on n'a guère envie de plaisanter. Bon appétit tout de même.


Complément iconographique : chromos anciennes





Tyrosémiophilie


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