Blason de Vícenice (Tchéquie)
Je t’ai cousu du fil tendu de mes larmes, je t’ai regardé des heures
passées à la belle étoile et je ne t’ai jamais oublié du monde qui se
déploie lors que c’est Lui qui à La Lumière de Son Chant m’a tirée de
toutes mes négligences et m’a sortie de mes torpeurs. Je t’ai toujours
aimé de Sa Présence et les mots qui dansent sur le clavier d’un piano
sont les flux de mon âme que j’imprègne de mes croches noires et des
touches blêmes de mes écorchures. Il n’est pour La Conscience, ni heure,
ni jour, ni nuit, ni temps, ni enfant, ni adulte, mais présage d’une
Réalité qui court sur les sentiers de nos déboires. Des frôlements du
bleu lépidoptère, je suis Le Chemin qui compagne ma solitude, des vagues
à Te trouver en ce toi, L’Autre. Quel est donc ce secret qui ouvre à mes perceptions La Complétude d’une Présence ? Oh ! Quel est donc ce réel
de mes vœux qui sait en cette Apnée reconnaître La Parole de notre Âme,
celle qui vient cogner jusqu’au bout des doigts ? Le Cœur est assiégé
de Souveraineté royale et s’émeut du simple reflet tamisé par les
clapotis d’un ruisseau, et je Te trouve en cette Proximité, et je veux
encore boire à mes blessures impalpables qui murmurent sans
discontinuité les mots de Ta douceur. Quel est donc le secret de
L’Enfant qui répond à L’Appel en courant, le sourire au vent d’une
Promesse inaltérée ? Dans le fourré, le renard s’est caché et je le
surprends avec une note amusée. C’est bien toi en mon cœur qui bat,
sublimité du Nom et à toutes ces choses effleurées de Ton occultation !
Tu viens comme de coutume et me dis : si l’âme est terrorisée des
manquements à l’aube de l’innocence, sache que le démon n’entre jamais
dans le cœur, et au crépuscule des heures, Le Jardin frémit encore de
l’aspiration constante de L’Amitié.
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