Décryptage et Revalorisation de L'Art de L’Écu, de La Chevalerie et du Haut Langage Poétique en Héraldique. Courtoisie, Discipline, Raffinement de La Conscience, état de Vigilance et Intention d'Unicité en La Fraternité d'un Nouveau Monde !

lundi 27 mai 2019

Noblesse du cœur



Blason de Tartaras (Loire, Auvergne)
D’or à l’écusson ovale d’argent à la filière de sable, chargé d’une branche au naturel issant d’un croissant de gueules, accostée de deux étoiles du même en chef, ledit écusson soutenu de deux rinceaux de laurier de sinople, les tiges passées en sautoir, et surmonté d’un tourteau aussi de gueules, au cœur du même brochant en pointe sur l’écusson.

Ô Noblesse effusive sans cesse renouvelée à La Source des Ondes de Ta Majesté, lors que Le Ciel s’approche, à peine imperceptible et que le cœur semble surpris de Ta Bienfaisance. Ici, il n’est ni homme ni femme, Esprit comme au-delà, bien au-delà, lors que L’Océan atteint l’improbable rivage, mais n’est-il pas somme toute une Rencontre ? Depuis les lueurs précieuses de cette Nuit, La Seule, L’Unique, lors que L’Instant se concentre en La Présence : D’Elle est La Bonne Nouvelle, au cœur de L’Épousée. La douleur n’a de sens qu’en L’Abandon, et Ô Toi, quel est donc le meilleur des abandons si ce n’est l’exclusivité de La Bonne Opinion de Toi ? Combien les affres sont les douleurs qui au cœur remontent jusqu’aux lèvres tremblantes, et c’est dans cet enfantement que La Crucialité nous impose cette prodigieuse constance. Chevalier, ta nostalgie est grande, et ton cœur ruisselle des morsures de l’hiver. Il t’encercle des neiges immaculées qui te donnent au sursaut du corps. Combien de fois sur le tapis de la supplique, les étoiles s’assombrissent devant le feu de ton Amour ? Le cœur est disloqué au contact des ténèbres et tandis que L’Ami se tient droit, en sa parfaite neutralité, tu es à ressentir Sa Vigilance comme la poigne ferme d’un frère. Mon frère ! Mon frère, ne jamais désespère de Ton Seigneur ! Il tient de Sa Main puissante L’Anse. Au plus noir de l’épreuve, je L’ai vu. Il n’est pas un seul Jour où je ne L’entends dire : Je suis là. Mon cœur est alangui et souffre des venins de l’existence. Pourtant, Le sourire est La Béatitude de La Constance, Joyau de L’Espoir et de La Reconnaissance. Je ne sais que L’aimer. Fidèle à L’Amour, L’Amant nous enlace de Sa Miséricorde, et sans Elle, aucun Souffle ne vient donner au Noyau Sa Chaleur. Ô Vivant ! En cette Apnée, Les Cieux s’ouvrent et voici Le Chant du Chevalier. Son cœur poursuit les clapotis dansants d’un ruisseau. Les effluves du Jardin lui procurent onguents à ses plaies. Tantôt, J’ai entendu L’Alouette : elle me ramenait les nouvelles d’une autre Rive, mais voilà que soudain le Milan Royal fendit le Ciel de Ses Ailes majestueuses, lors qu’en ce mouvement, L’Éternité s’y était mue, exponentielle de Son Envol. Noble Ami, la mort est semblable au sourire qui touche enfin le ciel et Le Tout Rayonnant nous y accueille de L’avoir sincèrement accueilli…

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