Blason ancien de Seehausen (Saxe-Anhalt, Allemagne)
Si nous possédions Le Jour, Le Temps serait suspendu aux branchages de
L’Instant, et là, en Son Unicité, celui-ci frémirait des Joies de
L’Aube. Mais nous ne possédons pas même notre Souffle et comblons nos
vides par les atermoiements de l’avoir. Notre main, elle-même semble
être une inconnue, lors que nous découvrons les premiers émois de
L’Arbre. Ô Réalité de La Conscience, lors que Toi, Tu T’appartiens, et
Ton Regard incommensurable est à surprendre Le Jour à La Pointe de Ton
Horizon. Si tout s’effeuille de l’ignorance, en chaque voile, La Parole
s’élève. Telle est L’Assemblée Céleste qui Te Parle et Te rappelle à Sa
Majesté. Le Monde en Son Unicité, en Son Instant unique et singulier,
est Une Main qui s’offre à La Nuit de Ta Veillée, et Le Rêve demeure un
Rêve, lors que Tu T’éveilles et proclames, je suis Le Rêve. Quelle est donc alors La vraie Vie ? Je L’ai vu sourire. Je L’ai vu marcher. Je L’ai vu parler. J’ai dit : Il est déjà là, depuis Le Seul Moment durant lequel Il ne nous a jamais quitté.
Le Rêve est un Jeu qui va là où Tu vas. Le Cœur est vierge et
perpétuellement rajeuni de Tes milliers de Rêves. Le Périple est suave
au goût du Jour. Des mots que l’on tisse d’avoir tant aspiré, telles
sont ces réalités qui s’unissent juste en L’Éternité. Je Te remercie
d’avoir raffermi mes pas sur Le Sentier de mon occultation et je Te
remercie d’avoir sondé mon cœur, lors que ma veine jugulaire ignore
encore les distances qui sont pures illusions. Je désire mourir à Tes
pieds, en La Source permanente de Tes fluviales abondances et je
souhaite ne jamais avoir été, de sorte qu’il ne soit qu’Une seule
Réalité. Lors que Ton Silence devient Les Joyaux de Ton Verbe ! Ô
laisse parler Le Silence ! Laisse-Le ! Il a tant à Te dire, au-delà de
ta pensée, il est Une Voix qui parle et ne jamais se tait. Son Chant
vibre au cœur et c’est L’Eden, doux et riche des clapotis de Sa
Délicatesse. Que ces mots soient gravés sur les parois de Notre Intimité
et que Le Jardin, d’innocence, se réjouisse lors que vient L’Aimé Le
visiter ! Tel est Le Cœur du Chevalier, lors que soudain Le Jour est une
ombre à La Nuit de Sa Veillée.
Océan sans rivage
Se lit aussi sur Naissance et connaissance
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