C’est fuselé en L’Esprit qu’un Arbre s’effeuille
Aux mots de tous nos soupirs et de tous nos pas,
Lors qu’en L’Âme surprise de Langueur recueille
Du Désir de nos songes d’antan, le doux émoi.
Au désert tremblant de la nuit, non point stérile,
Tout en pointant le pinceau pour tracer le trait
Des soyeux moments, soudain, un cerf agile,
En cet instant, gagne le secret de La Forêt.
Loin des terres, enserrée des récifs redoutés,
L’Île s’étend aux rayons qui de sublimes clartés,
Et au vert crépuscule, Majesté qui s’incline
Sur quelques sauvages rochers, où l’étrange camarine,
Subtile Présence, dévoile une éclosion de fleurs.
Depuis la Terre-du-Milieu, quels sont donc ces pleurs ?
Océan sans rivage
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