Lors que Le vent tournoiera au Ciel
Les étoiles parleront en leur couloir
Fileront dans Les Voies
Seront mises à nue, sans mal
Du Chant qu’épousera Le Firmament
Les tresses de Joie enfileront L’Oracle
Ne te presse donc pas !
Ce qui est est en Haut est en Bas,
Ne voyez-vous donc pas ?
J’assiste au commencement
Sans lunette, sans artifice
Bien assise
Plie les distances
Le Temps devient Espace
En La Contemplation, Visage Céleste que Tu dessines
J’embrasse les illustres constellations
Lors que Ta Grâce est Une Révérence
D’Amour, Le Cœur est Livre des Rosées
Il me faut L’Éternité pour Tout replier.
Grandeur infinitésimale du Couloir Ombilical
Pouvoir de Transcendance
Jaillissement Imaginal
Lors que L’Espace s’ouvre
En L’Intériorité des détails
Cisèlement du Temps furtif
Silence suspendu en Ce Cœur qui découvre :
Il n’est de Réalité que Toi
Conscience descendue en Ce Ciel d’étoiles
Néantitude d’un Monde
Création en ces fleuves de La Mémoire
Tiens-toi droit du Vide
Laisse venir Le Zéphyr
Tu es en Lui mais tu ne le sais pas.
* * *
J’ai dit au Zéphyr : qui es-Tu ?
Depuis des milliers d’années, depuis Tout ce Temps, Je vis en Toi,
L’Amour, et la citadelle s’étend de cette Âme contenue en Toi, Tout de
Toi s’élargit ; lors, Tu as déplié les étoiles et les constellations, et
lors Tu as ouvert les chemins de toutes planètes, puis Tu as imagé Les
Galaxies, lors que chacune sont les mondes dépositaires de La Reliance,
du Reflet au Dedans de Toi, Livre Puissant de toutes les niches du
Tabernacle. Ne vois-tu pas comme La Joie s’étend aussi loin que s’ouvre
L’Esprit à La Lumière tenante de L’Espace ? Entre en Le Secret du
Silence et sois La totale Jubilation, lors que tu vois, c’est Lui qui
voit. Bascule en Lui et vois ! Comme est irrésistible cette Beauté !
Le Zéphyr me répond en son murmure de
Lumière, en Son étreinte pudique, en Sa Chevalerie reconnaissante, en
Sa Transparence, en Sa Vigilance, en Sa simplicité : Je mourrai à
L’Expir de Ta Chevelure, et j’ondulerai sur les Rives de La Joie. Je
mourrai sur la rive des mille rivages, lors que Ton Visage embrasera mon
Souffle de L’Éternel Lien qui me lie à Toi ; j’enlacerai chaque
singularité des mondes surgis depuis les infinitudes de L’Espace,
fulgurance concomitante, en Ta Bouche d’Éloquence et je te ravirai,
m’élevant aux cimes imprenables ! Ô Amour !
C'est beau!
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