Décryptage et Revalorisation de L'Art de L’Écu, de La Chevalerie et du Haut Langage Poétique en Héraldique. Courtoisie, Discipline, Raffinement de La Conscience, état de Vigilance et Intention d'Unicité en La Fraternité d'un Nouveau Monde !

mercredi 1 mai 2019

Tu ne le sais pas


 
Le soleil de Majapahit (Java, Indonésie)


                            Lors que l’on comprendra Enthousiasme
                            Lors que Le vent tournoiera au Ciel
                            Les étoiles parleront en leur couloir
                            Fileront dans Les Voies
                            Seront mises à nue, sans mal
                            Du Chant qu’épousera Le Firmament
                            Les tresses de Joie enfileront L’Oracle
                            Ne te presse donc pas !
                            Ce qui est est en Haut est en Bas,
                            Ne voyez-vous donc pas ?
                            J’assiste au commencement
                            Sans lunette, sans artifice
                            Bien assise
                            Plie les distances
                            Le Temps devient Espace
                            En La Contemplation, Visage Céleste que Tu dessines
                            J’embrasse les illustres constellations
                            Lors que Ta Grâce est Une Révérence
                            D’Amour, Le Cœur est Livre des Rosées
                            Il me faut L’Éternité pour Tout replier.
                            Grandeur infinitésimale du Couloir Ombilical
                            Pouvoir de Transcendance
                            Jaillissement Imaginal
                            Lors que L’Espace s’ouvre
                            En L’Intériorité des détails
                            Cisèlement du Temps furtif
                            Silence suspendu en Ce Cœur qui découvre :
                            Il n’est de Réalité que Toi
                            Conscience descendue en Ce Ciel d’étoiles
                            Néantitude d’un Monde
                            Création en ces fleuves de La Mémoire
                            Tiens-toi droit du Vide
                            Laisse venir Le Zéphyr
                            Tu es en Lui mais tu ne le sais pas.


 *  *  *

J’ai dit au Zéphyr : qui es-Tu ? Depuis des milliers d’années, depuis Tout ce Temps, Je vis en Toi, L’Amour, et la citadelle s’étend de cette Âme contenue en Toi, Tout de Toi s’élargit ; lors, Tu as déplié les étoiles et les constellations, et lors Tu as ouvert les chemins de toutes planètes, puis Tu as imagé Les Galaxies, lors que chacune sont les mondes dépositaires de La Reliance, du Reflet au Dedans de Toi, Livre Puissant de toutes les niches du Tabernacle. Ne vois-tu pas comme La Joie s’étend aussi loin que s’ouvre L’Esprit à La Lumière tenante de L’Espace ? Entre en Le Secret du Silence et sois La totale Jubilation, lors que tu vois, c’est Lui qui voit. Bascule en Lui et vois ! Comme est irrésistible cette Beauté !

Le Zéphyr me répond en son murmure de Lumière, en Son étreinte pudique, en Sa Chevalerie reconnaissante, en Sa Transparence, en Sa Vigilance, en Sa simplicité : Je mourrai à L’Expir de Ta Chevelure, et j’ondulerai sur les Rives de La Joie. Je mourrai sur la rive des mille rivages, lors que Ton Visage embrasera mon Souffle de L’Éternel Lien qui me lie à Toi ; j’enlacerai chaque singularité des mondes surgis depuis les infinitudes de L’Espace, fulgurance concomitante, en Ta Bouche d’Éloquence et je te ravirai, m’élevant aux cimes imprenables ! Ô Amour !

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