La basse-cour n’est jamais dangereuse,
Peu de poussière et pas de flaques d’eau ;
Une canette y parle au pintadeau,
Un chien s’endort en une place ombreuse.
De nos fermiers, visites peu nombreuses,
Ils sont au loin, qui portent leurs fardeaux ;
Mais nous, volaille, on est simples badauds,
On se sent bien, la vie est chaleureuse.
Le lieu n’est pas du monde abandonné,
Car les chemins n’en sont point condamnés ;
La basse-cour, endroit très ordinaire,
Nous y trouvons un agréable sort ;
Quand je devrai de ma vie me défaire,
Je chanterai pour accueillir la mort.
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