Peinture de Antonio Salvador Casanova y Estorach (1847-1896)
Le corps a ses raisons que la raison n'a pas
Et lors qu'il s'annonce, c'est sa loi qu'il impose.
Plus d'un, qui dans son stoïcisme se drapa,
Dut finalement se soumettre à sa cause.
Si tout venant de lui n'est point recevable,
L'on rend vite les armes quand quelque mal nous ronge.
D'une bonne santé, à Dieu nous sommes redevables ;
Il sera toujours assez tôt pour jeter l'éponge.
Le frère apothicaire s'y entend à merveille
Pour soigner les petits autant que les grands maux ;
On lui soupçonne même des pouvoirs paranormaux
Tant ses méthodes ne sont à nulles autres pareilles,
Car dès qu'il apparaît, comme par enchantement,
Le mal disparaît ! N'est-ce pas là étonnant ?
Marc
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